Marcel Courbois, un jeune noceur désargenté, imagine tout un stratagème pour récupérer l'héritage que son père a confié par prudence à son parrain - ce dernier étant chargé de le remettre à son neveu sitôt celui-ci marié. Marcel, espérant donc tromper son parrain, lui écrit pour lui annoncer son mariage, fictif bien sûr ; mais, par malchance, le parrain, ému, débarque à Paris pour voir la fiancée. Affolement de Marcel, qui obtient alors de son meilleur ami, Etienne, que sa maîtresse, Amélie, joue le rôle de la fiancée jusqu'au départ du parrain. Après quoi, Etienne, obligé de s'absenter, confie Amélie à son ami Marcel ( " Occupe-toi d'Amélie " lui dit-il) - mais ces derniers, plus ou moins innocemment, se retrouvent un matin dans le même lit. Le parrain, revenu exprès pour assister au mariage, les surprend tous deux et conte naïvement la chose à Etienne, qu'il prend pour un cousin. Le " cousin " , furieux, décide de se venger : il organise le mariage d'Amélie et de Marcel, destiné à abuser le parrain : mais au lieu du canular promis, c'est un vrai mariage qui a lieu. Marcel, d'abord désespéré de la chose, reprend confiance en imaginant une nouvelle ruse, cette fois pour divorcer. Son parrain lui ayant entre temps remis l'héritage, il " rend " Amélie à Etienne, et tout finit donc pour le mieux.
La grande innovation de Georges Feydeau est d’avoir fait de la cocotte, personnage traditionnel du vaudeville, une figure de premier plan. Ici, l’exquise et légère Amélie navigue, toutes voiles dehors, entre les bourgeois du Faubourg Saint-Germain et les fêtards du Gay Paris, piétinant allègrement les institutions sociales, à commencer par le mariage, déclenchant une succession de situations folles qui provoque un rire inextinguible – ce rire éclatant qui fait de Georges Feydeau un bienfaiteur de l’humanité.
La pièce a été représentée pour la première fois à Paris, le 15 mars 1908, au Théâtre des Nouveautés. La distribution comprenait 18 hommes et 10 femmes. Au sommet de sa gloire, Georges Feydeau écrit, en trois actes et quatre tableaux, son vaudeville le plus gai et le plus enthousiasmant. Malheureusement, le directeur du théâtre de l’époque, exige, pour répondre à la règle des " 2 entractes " , un acte supplémentaire. Feydeau doit céder et rajoute à contrecœur l’acte du mariage. Toutefois, dans les présentations actuelles ce dernier acte est supprimé.
«Feydeau a inauguré, au confluent des XIXème et XXème siècles, un comique moderne, purement théâtral, dénué de toute visée pédagogique, moins soucieux de vraisemblance que d’efficacité, rapide et léger par méthode, sensible avec gourmandise à l’absurdité des choses et à ce qu’elle autorise de fantaisie et de libre délire, habile enfin à conjurer l’inquiétude croissante devant les temps nouveaux par la joyeuse imagination du jeu. Aucun écrivain, jamais, n’a maîtrisé comme lui les innombrables registres du rire et n’en a usé avec virtuosité si sûre : en s’en tenant à ce seul titre, on peut reconnaître aujourd’hui, en Georges Feydeau, l’un des artisans majeurs de la scène européenne au XXème siècle. » – Robert Abirached
«Plus je vais, plus le génie de Feydeau m’ébahit. Chez lui, la machine comique est aussi, pour finir, une “machine infernale”. Une fois déclenché le ressort, la machine mathématiquement happe, dévore, renverse, bouscule. D’inventions en inventions, un univers absurde se crée, à la fois parfaitement logique et parfaitement fou. Dans une série de réactions en chaîne, une société s’atomise avec ses faux-semblants et ses préjugés : le rire arrache les masques, dans une cascade de quiproquos échevelés. » - Gilles Sandier
«Feydeau a renouvelé le théâtre comique. Il a créé la mécanique du rire. Il y a chez lui une violence comique, un certain délire, une invention, une sorte de fantaisie fantastique et burlesque, une absurdité grandiose, un dialogue, un mouvement qu’on ne trouve nulle part ailleurs. » - Henri Jeanson
«Feydeau ramène le théâtre à ses origines ; son vaudeville rend à la fatalité, et à des opérations enchaînées, leur vertu irremplaçable, cette même fatalité qui mettait les Euménides au service de la douleur et de la mort ; seule différence, chez Feydeau elle mène à la joie et au rire. » – Paul Morand
« La pièce est effroyablement licencieuse mais fort amusante. M. Georges Feydeau a toutes les audaces. Demain, il prostituera des couples sur la scène...Cela lui est égal...Et ce spectacle qui nous révolterait, si c'était un spectacle sérieux, devient tolérable, j'ajouterai presque inoffensif, par la gaieté colossale, prodigieuse, qui en émane. Cela nous ramène aux origines de notre théâtre aux farces épiques, aux parades dont s'esbaudissaient les badauds du Pont-Neuf. Si l'on ne riait pas, ce serait épouvantable. Mais on rit. Et le rire est caustique. Le rire est sain. Joignez encore -ceci pour les délicats- qu'il y a dans les pièces de Feydeau, sous leurs outrances épileptiques et malgré leurs fautes de goût, quelque finesse... Et ce qui les distingue des grossiers vaudevilles de fabrication courante. »
On a adoré , sous le charme nous sommes restés avec un plexus dilaté ! Spectacle plein de grâce , de malices et de joie , des" comédiens fées et enchanteurs ",artisans de métier , pour la plupart inconnus mais néanmoins super doués ! Frédérique Lazarini ( Amélie) est belle et irrésistible ...Pleine de vie , c'est tout à fait mon genre , elle a deux amants dans la pièce ! Et pourquoi pas trois puisque c'est du commerce ? Citation de la pièce ! Il faut y aller découvrir ce spectacle , pour sa scénographie ravissante et pour découvrir le phénomène de ce spectacle :Kevin Dargaud alias le Maharadjah de Patalipoutra qui se déculotte plus vite que l'éclair ! Génial ! Mise en scène rythméé et malicieuse ! C'est du bon !!
Ce spectacle est génial , on retrouve Ménez et ses attitudes hilarantes , une Amélie à croquer et qui sait parler aux hommes !!! et des acteurs surdoués . L'histoire se déroule à Paris . Le décor est exquis !!! Courez y ! Le bonheur est au Théatre 14 !
Une comédie irrésistible ! Des acteurs qui ont le pouvoir de nous faire rire et de nous séduire deux heures durant ! On sort heureux ,hilares . Mentions spéciales à la belle Frédérique Lazarini et à l'incroyable et croquignolet Kevin Dargaud qui fait une remarquable composition de Maharadja délirant ! A ne pas manquer !
Un enchantement ! Amélie est jouée par la sublime Frédérique Lazarini ! C'est un spectacle drôlissime , avec un charme fou ! J'ai adoré cette comédie enlevée et plein de surprises !!!
Pour 2 Notes
On a adoré , sous le charme nous sommes restés avec un plexus dilaté ! Spectacle plein de grâce , de malices et de joie , des" comédiens fées et enchanteurs ",artisans de métier , pour la plupart inconnus mais néanmoins super doués ! Frédérique Lazarini ( Amélie) est belle et irrésistible ...Pleine de vie , c'est tout à fait mon genre , elle a deux amants dans la pièce ! Et pourquoi pas trois puisque c'est du commerce ? Citation de la pièce ! Il faut y aller découvrir ce spectacle , pour sa scénographie ravissante et pour découvrir le phénomène de ce spectacle :Kevin Dargaud alias le Maharadjah de Patalipoutra qui se déculotte plus vite que l'éclair ! Génial ! Mise en scène rythméé et malicieuse ! C'est du bon !!
Ce spectacle est génial , on retrouve Ménez et ses attitudes hilarantes , une Amélie à croquer et qui sait parler aux hommes !!! et des acteurs surdoués . L'histoire se déroule à Paris . Le décor est exquis !!! Courez y ! Le bonheur est au Théatre 14 !
Une comédie irrésistible ! Des acteurs qui ont le pouvoir de nous faire rire et de nous séduire deux heures durant ! On sort heureux ,hilares . Mentions spéciales à la belle Frédérique Lazarini et à l'incroyable et croquignolet Kevin Dargaud qui fait une remarquable composition de Maharadja délirant ! A ne pas manquer !
Un enchantement ! Amélie est jouée par la sublime Frédérique Lazarini ! C'est un spectacle drôlissime , avec un charme fou ! J'ai adoré cette comédie enlevée et plein de surprises !!!
Formidablement bien jouée, avec une très bonne mis-scène, les comédien son formidables
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris