On connaît le dispositif imposé par Samuel Beckett : une terre en éruption enflée d’un mamelon, et, enterrée jusqu’au-dessus de la taille au centre de celui-ci, Winnie, “la cinquantaine, de beaux restes”. Exposée sans relâche à un brûlant soleil, tour à tour fataliste et folâtre, elle s’enfonce, accrochée à son sac à main et à son ombrelle, peu à peu aspirée par la terre, par le temps…
Entre l’énergie vitale et la progression inexorable de l’immobilité, une lutte s’installe, pour l’héroïne comme pour l’interprète… qui ne pourra bientôt plus jouer que de sa voix et de ses yeux. Comme l’observe la toujours optimiste Winnie,“ce n’est pas de tout repos, mais on est payé, de sa peine, en fin de compte.”
C’est Robert Wilson qui s’attaque aujourd’hui à cet exercice de sublimation des contraintes, présentant sa vision singulière du paysage de Beckett. Signant également la scénographie, le créateur d’Einstein on the Beach a imaginé un foudroyant asphalte en éruption.
Il a confié le rôle de Winnie à la grande comédienne italienne Adriana Asti, vue au cinéma chez Visconti, Pasolini ou Buñuel, et au théâtre sous la direction de Giorgio Strehler, Luca Ronconi, Harold Pinter… Une rencontre au sommet, une partition pour virtuoses, et sans doute un hommage de Beckett aux femmes, qui, malgré tout, persistent à chanter.
" Bob Wilson présente sa lecture d'Oh les beaux jours. Il n'a pas raté son pari. [...] pas besoin de varier son style, de réévaluer ses codes - on dirait qu'il les a inventés pour le théâtre de Beckett. [...] Adriana Asti est phénoménale [...] Les Echos
" Adriana Asti connaît la musique, dans tous les sens du terme. Son accent italien est une invitation à tendre l'oreille. [...] l'émotion sourde est bien au rendez-vous [...] Libération
" Directeur d'acteur visionnaire, Wilson revivifie les textes. Par une stricte esthétique, une attention scrupuleuse aux gestes, aux mimiques et à la musique de la langue [...] Le Figaro
" Porté par une Adriana Asti fascinante, le résultat est une pièce à la mise en scène sobrement fracassante [...] theatrorama.com
" C'est donc bien Beckett que vous irez voir. Bien servi, bien présenté. [...] c'est une façon de conclure un jour pour qu'il soit beau ! unfauteuilpourlorchestre.com
Fidèle abonnée de l'Athénée, j'ai été très déçue par le spectacle "Oh les beaux jours !!"et je m'y suis même ennuyée !! Effectivement l'élocution de la comédienne gêne la compréhension du texte et l'interprétation des deux comédiens ne nous permet pas d'adhérer à la situation !Dommage !!!De plus pourquoi utiliser le micro alors que l'accoustique de la salle est excellente !!
J'ai vu les pièces " Fin de partie" et "En attendant Godot" dans ce même théâtre. Je les ai vu chacune deux fois. J'aime le théâtre de Beckett. Je viens de voir cette pièce "Oh les beaux jours". Mais je n'y retournerai pas une deuxième fois. Je n'ai pas aimé l'élocution de cette comédienne. Aucune mise en valeur de la voie. Le mamelon dans lequel l'actrice est sensé être prisonnière jusqu'à la taille dans la première partie de la pièce et jusqu'au coup dans la deuxième partie, a été créé en dehors de toute logique et ne respecte absolument pas la mise en scène d'origine. C'est scandaleux ! La comédienne semble pouvoir s'y mouvoir assez librement. Dès la première partie de la pièce, on ne voit déjà pas sa taille. Quelle différence avec la deuxième partie ? Pratiquement aucune !
Fidèle abonnée de l'Athénée, j'ai été très déçue par le spectacle "Oh les beaux jours !!"et je m'y suis même ennuyée !! Effectivement l'élocution de la comédienne gêne la compréhension du texte et l'interprétation des deux comédiens ne nous permet pas d'adhérer à la situation !Dommage !!!De plus pourquoi utiliser le micro alors que l'accoustique de la salle est excellente !!
J'ai vu les pièces " Fin de partie" et "En attendant Godot" dans ce même théâtre. Je les ai vu chacune deux fois. J'aime le théâtre de Beckett. Je viens de voir cette pièce "Oh les beaux jours". Mais je n'y retournerai pas une deuxième fois. Je n'ai pas aimé l'élocution de cette comédienne. Aucune mise en valeur de la voie. Le mamelon dans lequel l'actrice est sensé être prisonnière jusqu'à la taille dans la première partie de la pièce et jusqu'au coup dans la deuxième partie, a été créé en dehors de toute logique et ne respecte absolument pas la mise en scène d'origine. C'est scandaleux ! La comédienne semble pouvoir s'y mouvoir assez librement. Dès la première partie de la pièce, on ne voit déjà pas sa taille. Quelle différence avec la deuxième partie ? Pratiquement aucune !
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