Orphelins

du 8 avril au 4 mai 2016
1h30 environ

Orphelins

Chloé Dabert saisit la langue acérée de l'auteur britannique Dennis Kelly, toujours à la limite du tragique et de l’humour noir. Avec Joséphine de Meaux.
Dans ce thriller familial, la jeune metteur en scène Chloé Dabert saisit la langue acérée de l'auteur britannique Dennis Kelly, toujours à la limite du tragique et de l’humour noir. Avec Joséphine de Meaux. Lauréate Festival Impatience 2014.
  • Réflexion collective sur les thèmes qui ébranlent notre humanité

Londres, aujourd’hui. Liam fait irruption chez sa sœur et son beau-frère. Il débarque couvert de sang à l’heure du dîner. Helen et Dany veulent savoir ce qu’il s’est passé. Le récit de Liam est confus, la soirée se transforme en huis clos inquiétant dans lequel se heurtent couple, clan familial, culpabilité, responsabilité, peur de l’autre, des autres, ignorance, violence… Dans ce thriller familial au rythme syncopé, l’écriture a quelque chose d’organique, d’instinctif, de presque animal.

Orphelins questionne, dissèque sans porter de jugement, toujours à la limite du tragique et de l’humour noir, féroce et drôle. Chloé Dabert saisit la langue acérée du britannique Dennis Kelly, répétitions, mots en suspens, questions sans réponse.

Comédienne et metteuse en scène issue du Conservatoire national de Paris, Chloé Dabert inscrit les trois comédiens dans un dispositif quadri-frontal, qui permet de multiplier les points de vue, afin que chacun puisse se positionner librement. Il s’agit ici pour elle de proposer une réflexion collective, « une expérience commune à travers autant de thèmes qui ébranlent notre humanité et réveillent nos instincts les plus primaires. »

Traduction de Philippe Le Moine.
Pièce lauréate du Festival Impatience en juin 2014.

  • La presse

« Monté comme un thriller au milieu même du public, n’ayant pour tout décor que la délimitation, en bois, des cloisons, Orphelins témoigne d’une maîtrise étonnante. » Fabienne Pascaud, Télérama

« Dans ce thriller psychologique sur fond de racisme ordinaire, Dennis Kelly sans cesse tourne et retourne le jugement porté sur la situation et les personnages, tantôt victimes ou bourreaux, compréhensifs ou complices. (...) La jeune Chloé Dabert (...) en a saisi tous les enjeux. A l’écoute du texte, elle signe une mise en scène de haute précision, fort bien servie par Joséphine De Meaux, Sébastien Éveno et Julien Honoré. » Gwénola David, La Terrasse

  • Extrait

« LIAM : Bon d’accord, je ne dis rien d’autre, et je dois dire que je suis pas fier de vous avoir ramenés, pas du tout, je suis pas fier de, vous savez, vous avez votre monde, ce monde tout beau et c’est comme si j’avais ramené un chat mort ici et que je l’avais laissé sur le canapé, sur votre beau canapé de chez John Lewis en disant regardez, regardez, un chat mort, putain. Mais bon des chats morts il y en a dans le monde, Danny, il y en a des chats morts Hels. »

Dennis Kelly, Orphelins

  • Note d'intention

« Derrière le rythme, la précision, et la tension qu’elle génère, l’écriture de Dennis Kelly a quelque chose d’organique, d’instinctif, de presque animal. Dans Orphelins on aborde le couple, le clan familial, la culpabilité, la responsabilité, la peur de l’autre, des autres, l’ignorance, la violence... Le texte questionne, dissèque, sans jamais porter de jugement, à la limite toujours du tragique et de l’humour noir. Il ne s’agit donc pas ici de chercher des réponses, ou de prendre un parti, chaque théorie, chaque vérité posée se brise au bout de quelques mots, mais bien de proposer une réflexion collective, une expérience commune, à travers autant de thèmes qui ébranlent notre humanité et réveillent nos instincts les plus primaires. » Chloé Dabert, février 2013

Sélection d’avis du public

Séduisants tourments Par Benjamin S. - 4 mai 2016 à 11h55

Pris au piège par un trio - le frère, la sœur, son mari - d'acteurs dont le souffle fait tomber petit à petit les masques des conventions, des non-dits, rouvre les cicatrices et révèlent aux spectateurs en même temps qu'à eux mêmes qui ils sont vraiment.

Le 23 avril 2016 à 22h06

Si l'on excepte les premières minutes ( qui donnent l'impression d'une vieille pièce de Pinter) le reste de la pièce est très bon avec d'excellents jeunes comédiens et une mise en scène originale avec un dispositif scénique intéressant dans lequel le public est autour de la scène.

Original et percutant Par Sandrine B. - 21 avril 2016 à 09h45

Pièce thriller dans laquelle les personnages nous captent pour ne plus nous lâcher. Suspens incroyable et on rit beaucoup! La fin nous laisse un peu sur notre faim!

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Séduisants tourments Par Benjamin S. (26 avis) - 4 mai 2016 à 11h55

Pris au piège par un trio - le frère, la sœur, son mari - d'acteurs dont le souffle fait tomber petit à petit les masques des conventions, des non-dits, rouvre les cicatrices et révèlent aux spectateurs en même temps qu'à eux mêmes qui ils sont vraiment.

Le 23 avril 2016 à 22h06

Si l'on excepte les premières minutes ( qui donnent l'impression d'une vieille pièce de Pinter) le reste de la pièce est très bon avec d'excellents jeunes comédiens et une mise en scène originale avec un dispositif scénique intéressant dans lequel le public est autour de la scène.

Original et percutant Par Sandrine B. (3 avis) - 21 avril 2016 à 09h45

Pièce thriller dans laquelle les personnages nous captent pour ne plus nous lâcher. Suspens incroyable et on rit beaucoup! La fin nous laisse un peu sur notre faim!

Informations pratiques

Le Centquatre (104)

5 rue Curial 75019 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant Villette
  • Bus : Riquet à 77 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Le Centquatre (104)
5 rue Curial 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 4 mai 2016

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