Spectacle tout public, à partir de 7 ans.
Présentation
Intentions de mise en scène
La compagnie Image Aiguë
A travers des histoires du quotidien, je voudrais parler des liens qui se tissent par nécessité après la guerre entre ceux qui restent dans le désir de survivre au chaos. Je voudrais parler aussi de la faculté qu’ont les enfants de se comprendre au-delà des mots, même s’ils ne parlent pas la même langue. Parler de la nécessité aujourd’hui plus que jamais d’être ouvert au monde alors que sont programmées dans certains pays des guerres d’adultes, au mépris de la vie des enfants. Sans naïveté ni bonne conscience, le spectacle, je le souhaite fort, sera une forme d’appel à la tolérance et à l’humanisme, en faisant se côtoyer sur scène des enfants de trois continents (Asie, Europe, Afrique) comme de futurs citoyens du monde à la recherche de la paix.
Christiane Véricel, mars 2003
La démarche artistique de la compagnie Image Aiguë est de faire se rencontrer par le théâtre, des enfants et des adolescents de différents pays qui parlent sur scène leur langue d’origine, aux côtés de professionnels. (Inde, Thaïlande, Corée du Sud, Australie, Brésil, Espagne, Allemagne, Grèce, Macédoine...)
Voir des enfants de différentes cultures rassemblés sur scène, est déjà un message fort d’humanisme pour les spectateurs, une façon de définir le spectacle.
La démarche artistique
La démarche artistique d’Image Aiguë est de faire se rencontrer par le théâtre, des enfants et des
adolescents de différents pays qui parlent sur scène leur langue d’origine, aux
côtés de professionnels.
Voir des enfants de différentes cultures rassemblés sur scène, est déjà un message
fort d’humanisme pour les spectateurs, une façon de définir le spectacle. Le contenu précis du spectacle s’élabore au fil des répétitions et chaque
personnage est construit à partir de la personnalité de chaque comédien. Christiane Véricel, Mars 2003
Les personnages
Dans nos spectacles, tous les personnages portent le nom des comédiens ce
qui crée une ambiguïté. Ils se construisent à partir de leurs personnalités, de
ce que je sais d’eux et de leurs façons personnelles d’appréhender le réel. Tous ces éléments servent de points d’appui pour inventer, décliner tous les possibles selon les situations que je propose et qui nous inspirent.
Les ingrédients
Comédiens, personnages, objets, espaces, états d’âme, costumes. Tous ces éléments se combinent à l’infini et offrent autant de possibles à l’intention de chacun (spectateurs inclus). Voici donc aujourd’hui, avant de rassembler tout cela pour construire un spectacle, les ingrédients dont je dispose et que je vous livre en l’état pour vous permettre de jouer à votre façon aux créateurs d’histoire.
Le quotidien
A partir de situations très simples, souvent nourries par le quotidien, il s’agit d’inventer en permanence d’autres histoires susceptibles de passionner le public. Histoire qui raconte une vision du monde et porte un regard ému, philosophique et grave sur le monde d’aujourd’hui. Un présent qui renferme aussi les récits du passé et nos aspirations
futures. Pour ce faire, chaque comédien se transforme en personnage à travers lequel on perçoit sa personnalité, sa culture.
Avec Christiane Véricel, les enfants disent le prix de l’eau, le drame des
guerres, le labeur des enfants… Sur scène, chacun parle sa langue sans que cela pose de problèmes de compréhension. «Ils jouent leurs personnages
dans des situations extrêmes lorsqu’on est exploité et qu’il faut se défendre,
naïfs et démunis devant toute stratégie.
Troquer, voler, séduire, arnaquer : tout est bon pour vivre» explique Christiane
Véricel. Ses enfants acteurs ne sont pas des anges, ni ses spectacles des romans roses. Cette troupe de petits et grands, s’amuse : le pouvoir devient une affaire ludique, à ne pas prendre au sérieux. Eux, ils sont de toute beauté, exaltés par la mise en scène de Christiane Véricel : mieux que le pouvoir, ils possèdent la puissance, qu’ils offrent au
public.
Catherine Bedarida, Le Monde
Chritiane Véricel, actrice et danseuse originaire de la région de Lyon, a créé sa propre compagnie, «Image Aigüe», sur l’idée de ne travailler qu’avec des enfants et des adolescents du monde entier. Un grand compositeur, Louis Sclavis, l’a accompagnée, en France dans les quartiers sensibles et là où la misère ou la guerre sévissaient, en Inde, en Israël, au Maghreb, en Yougoslavie …
A chaque fois, elle mélange les jeunes de différents pays, une «Tour de Babel réussie», dit Christiane Véricel»… De la danse, des gags, des saynètes, comme dans la dernière réalisation de la troupe, Curumi - cela veut dire «enfant », en amerindien.
Un spectacle en tournée à Angers, avant Saint-Brieuc le mois prochain puis Lyon et Marseille au Théâtre de La Criée.
Curumi est né d’une collaboration entre le Théâtre National de Strasbourg,
l’Institut Français de Thessalonique et et le quartier de La Belle de Mai, à
Marseille…
«Les nouveaux venus viennent surtout des Balkans, et ils abordent avec les anciens le thème du mur. Ils proposent des histoires où la gra vité du propos se masque derrière la comédie. La guerre est une hantise constante. On entend des coups de feu, mais les guerres donnent lieu à des transfigurations comiques, comme une Intifada disputée à coups de pommes de terre»…
Gilles Costaz à propos de Curumi
30, quai de Rive Neuve 13007 Marseille