Anaïs Allais Benbouali tisse avec cette création des liens entre les rives de la Méditerranée, entre hier et aujourd’hui, afin de rétablir un dialogue souvent rendu impossible. Elle puise alors dans sa biographie la matière de sa propre fiction. Sur une plage comme sur une page blanche, elle réunit un groupe de femmes décidées à écrire un nouveau chapitre de leur vie.
Dans le spectacle Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été écrit et mis en scène par Anaïs Allais Benbouali et présenté à La Colline en 2018, le personnage de la jeune Lilas renouait au cours d’un voyage avec ses racines algériennes. Par la mer [Quitte à être noyées] poursuit cette démarche qui crée des liens entre deux rives de la Méditerranée, entre hier et aujourd’hui, pour rétablir un dialogue demeuré longtemps impossible.
Sur une plage comme une page blanche, un groupe de femmes se réunit, décidées à écrire un nouveau chapitre de leur vie. Chacune pourrait être fille ou mère de l’autre. Chacune tente, dans les flots, de reprendre pied dans son propre récit.
Poursuivant un processus de travail et d’écriture par intuition, Anaïs Allais Benbouali puise dans sa biographie une matière à fiction, de l’effondrement et du vertige surgit la fiction théâtrale sous la forme d’un conte populaire et politique.
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