Paris des Femmes, édition 2025

du 9 au 11 janvier 2025

Paris des Femmes, édition 2025

- 10% 11 - 20 €

Paris des femmes est un festival dédié, depuis 13 ans, à la création de textes courts pour la scène écrits par des femmes, sur un thème commun. Thème de l'édition 2025 : Le Désir. Rendez-vous les 9, 10, 11 janvier 2025 !

  • La création théâtrale au féminin

Paris des Femmes & La Pépinière théâtre présentent : Neuf pièces courtes écrites autour du thème « Désir » par les auteures, Anne Brochet, Lison Daniel, Clara Dupont-Monod, Nina Leger, Lisette Lombé, Ovidie, Camille de Peretti, Anne Plantagenet, Clara Ysé.

« Désir » rime avec passion, bonheur, trahison, souvenir, envie, mesure, idéal, impulsion, chair, manque, plaisir, promesse, jeu, libération, consommation...

Découvrez neuf histoires uniques qui riment à leur façon le désir, révélant une symphonie d'émotions, de promesses et de secrets.

Rendez-vous les 9, 10, 11 janvier 2025 !

Au programme :

Jeudi 9 janvier - 20h30
Mise en scène Ludivine de Chastenet

Et la joie de Lisette Lombé

Se réveiller Désir. Accepter la spectaculaire métamorphose. Accepter l’absence d’explication. Observer la nouvelle vitalité. Se retrouver après jachère, après évitements, après contournement de la femme libre. Déborder sans honte. Déborder. Ne rien retenir. Ne plus rien retenir. Ni la mouille, ni les mots. Se réveiller Désir et l’écrire et le dire.

La rétractation de Ovidie

Deux amants de longue date prennent leur petit-déjeuner. Lui est producteur, elle est réalisatrice. Tel un vieux couple, ils commentent l’actualité au réveil, passent en revue les révélations qui ne cessent de secouer l’industrie audiovisuelle. D’abord purement professionnelle, la conversation prend un tournant plus intime. Ils en viennent alors à parler de ce qu’elle désigne comme le droit à « la rétractation ». Elle évoque avec lui toutes les fois où elle est parvenue à s’extraire d’une situation où son désir s’est rétracté… et les fois où elle n’y est pas parvenue. Y compris avec lui.

Casting  (Un homme dans la tête et un jardin) de Anne Plantagenet

Elle est ouvrière et se présente à un casting de cinéma.
Elle se présente une première fois, de manière très classique, conventionnelle.
Puis elle demande à recommencer.
Elle recommence et recommence encore et encore. Chaque fois elle se livre davantage, chaque fois elle va plus loin, se lâche, dévoile sa colère, sa peine, ses désirs secrets.

Vendredi 10 janvier - 20h30
Mise en scène Justine Heynemann

SDF (sans désir fixe) de Clara Dupont-Monod

Une femme vient voir son médecin pour un symptôme particulier : elle vit très, très bien sans désir. Elle n'aime pas spécialement manger, ni faire l'amour, ni parler avec des gens, elle ne désire aucun lien ni distraction, et cela lui convient parfaitement.

22Q13 de Camille de Peretti

Qu’est-il permis de désirer à une mère qui sait son enfant condamné ?
Quand Auguste est né, Camille était pleine de rêves pour ce bébé.
Puis le diagnostic est tombé : délétion 22q13, une maladie génétique rare caractérisée par un retard sévère à profond de développement, une absence de langage et un comportement de type autistique.  Camille a désiré la guérison de son enfant avec rage.  Jusqu’au jour où elle a compris qu’elle n’avait plus le droit d’espérer. Et qui sait combien il en coûte d’abandonner tout espoir ?

Désir de Clara Ysé

Dans un bar, tard dans la nuit, Kim et Lola poursuivent une conversation intense. Leurs mots se mêlent aux bruits de fond, aux rires épars, à la musique lointaine, mais dans leur échange, le monde extérieur s’efface peu à peu.
Entre confidences et rêveries, Lola s’exalte. Face à elle, Kim l’observe, fascinée. Dans ce face-à-face intime, les deux femmes s'abandonnent à leurs désirs inassouvis, prêtes à franchir toutes les limites pour toucher l'absolu.

Samedi 11 janvier - 19h

Conférence Les femmes artistes et le nu féminin : un déplacement du désir :

Un bav(art)dage sur le désir dans l’histoire de l’art par Jean-Philippe Mercé

Déesses ou figures allégoriques, reines ou esclaves, muses ou modèles d’ateliers : l’histoire de l’art regorge de représentations de nus féminins. 

Si la production de cette image-corps fonde et projette essentiellement le désir masculin, —  en cela que la longue histoire de l’art montre que l’artiste, le commanditaire et le regardeur sont des hommes — le XVIIème siècle livre enfin nuances et complexité dans cet héritage bien installé. En effet, quelques rares femmes artistes, comme Artemisia Gentileschi, jouissant d’une reconnaissance et d’une visibilité nouvelles, se saisissent de ce sujet et ne l’abandonneront plus aux seuls hommes.

Ces pionnières, ainsi que toutes leurs héritières, trouvent dans ce sujet le moyen de se réapproprier le corps féminin, sa nudité, et d’y questionner inévitablement la place du désir. S’il ne disparait donc pas de l’œuvre, peut-être glisse-t-il alors vers d’autres formes, objets ou destinataires.

Jean-Philippe Mercé, vit et enseigne au Pays basque. Il est conférencier, formateur en histoire de l’art et conseiller pédagogique en arts visuels.

Samedi 11 janvier  - 20h30
Mise en scène Laurent Poitrenaux

L’enfant du secret de Anne Brochet

Le squelette découvert dans un réduit creusé sous un pavillon a été identifié comme étant le fils de l'ancienne propriétaire. Son décès remontait à plusieurs années. L'enquête n'a pas permis de déterminer les raisons qui avaient conduit cet homme à vivre reclus au fond d'une cache. À travers des souvenirs entrecroisés et des dialogues intimes, Claude, le père adoptif, Annie, la mère, et Chantal, la tante, reviennent sur leur passé, marqué par des absences, des malentendus et des gestes manqués... des désirs inassouvis.

Treize ans  de Lison Daniel

Louise et Maxime ne viennent pas du même monde. Le soir de la victoire de Françoise Hollande aux présidentielles, ils ont 22 ans, et ils tombent amoureux, pourtant. Où en est leur amour, leur désir le soir des attentats ? Quand advient l'ère Metoo ? Quand Notre Dame brûle? Pendant treize ans, ils se perdent et se retrouvent, percutés par treize ans d'actualité.

Maximum joy  de Nina Leger

Un soir, dans le crépuscule de Berlin, sur la piste d’un ancien aéroport, une femme éprouve son corps et cherche les mots pour dire une chose simple et pourtant rare : l’expérience d'un désir qui ne la rend pas dépendante du jugement ou de l’appréciation d’un autre mais lui donne toute puissance. Un désir joie et mouvement, un désir qui danse et glisse.

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  • Bus : Petits Champs - Danielle Casanova à 99 m, Opéra - 4 Septembre à 116 m, Opéra - Rue de la Paix à 208 m, Opéra à 254 m, Sainte-Anne - Petits Champs à 313 m
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