"Je marche dans la mémoire de ma mère, je scrute ses tressaillements, elle évoque des faits réels. Elle restitue par indice les traces d’une tragédie. Elle parle en se tordant les mains, elle parle avec les fleurs, l’univers est dans la chambre, elle parle de son père, elle remonte le courant de la mémoire, remonte les fleuves de sa jeunesse à lui." Lazare.
Le 8 mai 1945, deux faits mineurs survenus à Sétif et à Guelma déclenchent le plus grand massacre de l’histoire de France contemporaine, en temps de paix : au moins 20 000 et probablement 30 000 algériens sont tués par des européens.
"Tout cela a existé et existe encore hors du théâtre. Je trouve la grande histoire terrorisante, je rentre dans l’intimité, je crie dans l’intimité ; Guelma est une ville qui a étoilé mon imaginaire dans une langue faite de bruissements et d’invention d’histoire, elle m’interroge sur la peur, les angoisses de l’homme quand il n’est plus maître de lui. " Lazare.
Par la Compagnie Vita Nova. Chorégraphie Marion Faure.
59, avenue du Général de Gaulle 93170 Bagnolet
Voiture : Porte de Bagnolet, à 300 m direction Bagnolet/Montreuil