Claude Debussy développa son art à l’écart des impératifs commerciaux de son temps. Cherchant ses guides dans la littérature, il sut opérer la fusion alors idéalisée entre poésie et musique. L’étrange âpreté du théâtre de Maeterlinck, où chaque personnage est porteur de sa propre tragédie, lui inspira sa version du drame du prince Golaud, du jeune Pelléas et de la mystérieuse Mélisande.
Grâce à la mobilisation du personnel et des directeurs de l’Opéra Comique, l’oeuvre connut une réalisation exemplaire dont le retentissement fut profond. Dans l’histoire de l’art occidental, il y a un avant et un après Pelléas et la Salle Favart reste habitée par l’esprit de Debussy.
Drame lyrique en cinq actes de Claude Debussy.
Livret du compositeur d’après la pièce de Maurice Maeterlinck.
Créé à l’Opéra Comique le 30 avril 1902.
Avec le choeur Accentus et l'Orchestre des Champs-Elysées, direction musicale Louis Langrée.
Acte I
Parti demander la main d’une princesse étrangère, Golaud, prince d’Allemonde, rencontre dans une forêt une femme égarée nommée Mélisande. Il l’emmène avec lui. La mère de Golaud, Geneviève, obtient du vieux roi d’Allemonde que son fils puisse rentrer au château avec Mélisande qu’il a épousée. Le roi Arkel refuse de laisser partir Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud, appelé au chevet d’un ami malade. D’ailleurs le château abrite un autre mourant, le père de Pelléas. À son arrivée, Mélisande est accueillie par Geneviève et Pelléas.
Acte II
Pelléas emmène Mélisande visiter le parc. En jouant au soleil près d’une fontaine, elle fait tomber son anneau nuptial dans l’eau. Au même instant dans la forêt, Golaud tombe de cheval. Un peu plus tard à son chevet, Mélisande lui avoue se sentir oppressée dans le vieux château. Réalisant qu’elle a perdu la bague, Golaud s’emporte. Mélisande prétend l’avoir égarée dans une grotte au bord de la mer. Golaud l’envoie la rechercher avec Pelléas.
Acte III
Un soir, Pelléas vient voir Mélisande sous sa fenêtre. Golaud les surprend. Il emmène Pelléas dans les souterrains du château afin de l’effrayer, puis lui demande d’éviter Mélisande à l’avenir. Rongé par le doute, il oblige son petit garçon d’un premier lit, Yniold, à épier les jeunes gens.
Acte IV
Le père de Pelléas guérit brusquement. Décidé à ne plus retarder son voyage, Pelléas donne rendez-vous à Mélisande près de la fontaine. Le roi Arkel se réjouit que Mélisande soit enceinte mais, fou de jalousie, Golaud maltraite sa femme. Seul dans le parc, Yniold éprouve un sombre pressentiment. Pelléas et Mélisande se retrouvent pour la dernière fois et s’avouent leur amour. Golaud, qui les épiait, tue son frère et s’élance à la poursuite de Mélisande.
Acte V
Le bébé est en vie mais Mélisande se meurt. Torturé par le remords et par le doute, Golaud l’interroge mais n’obtient ni la vérité ni un pardon en connaissance de cause.
La mise en scène de Stéphane Braunschweig souligne bien à quel point l'opéra de Debussy se distingue par sa sobriété et ses silences. http://lamaisonenverre.com/2014/02/20/pelleas-et-melisande-a-lopera-comique-lart-du-silence/
orchestre somptueux,chanteurs précis dans leur voix et leurs gestes,fluidité de la mise enscène.Spectacle parfait
Pour 1 Notes
La mise en scène de Stéphane Braunschweig souligne bien à quel point l'opéra de Debussy se distingue par sa sobriété et ses silences. http://lamaisonenverre.com/2014/02/20/pelleas-et-melisande-a-lopera-comique-lart-du-silence/
orchestre somptueux,chanteurs précis dans leur voix et leurs gestes,fluidité de la mise enscène.Spectacle parfait
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu