Lazare est auteur et metteur en scène d’une œuvre dont la fantaisie débridée, proche de l’art brut, se joue des codes de représentation. Petits contes d’amour et d’obscurité, sa dernière création, brasse un matériau composite en amitié – avec le surréalisme, le théâtre de Feydeau, le cinéma, l’enfance – où domine l’impulsion du sentiment amoureux. À l’écoute du fourmillement du monde, cette parole rythmée allegretto traverse le corps des acteurs et leur donne une énergie vitale.
« L’état amoureux transforme toute notre perception. Il est une porte ouverte aux émotions sourdes et indicibles, un passage du quotidien au merveilleux. C’est à l’instant du trouble que nous cherchons à définir notre réel. Au fond de nos peurs, tout fait semblant de se tenir droit alors qu’en réalité nous ne sommes qu’une chute perpétuelle. L’éclat du jour est devenu aussi étrange que le tumulte de la nuit. »
Petits contes d’amour et d’obscurité, dernière création de Lazare constituée de deux pièces, Les Illisibles et Quelqu’un est Marie, présente la texture d’un puzzle dont les éléments en désordre animent un foisonnement luxuriant.
« Avec Petits contes d’amours et d’obscurité, Lazare nous confirme qu’il est l’un des metteurs en scène les plus atypiques de sa génération. Et des plus intéressants. » Marie-José Sirach, L’Humanité
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