Dans un futur proche, la déviance des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle impacte l'amour et les liens sociaux. À partir de 14 ans.
À partir de 14 ans.
Petits contes de la Solitude se balade dans différentes dystopies où la technologie envahit l’espace.
Une influenceuse à la dérive dans le Métavers qui ne veut plus retrouver la réalité. Un homme qui attend son euthanasie le jour de son cinquantième anniversaire. Deux employé.es chargé.es de la surveillance et de la répression qui tombent amoureux.ses alors que l’Amour est interdit. Une cellule familiale qui reçoit un robot-humanoïde pour répondre à tous ses besoins…
Quatre histoires qui se succèdent, s’imbriquent, toujours plus loin dans le futur, toujours plus loin dans la Solitude.
En écrivant Petits contes de la Solitude, je voulais avant tout défendre l'Amour. Pas seulement le sentiment amoureux, mais toutes les formes d'amour, celui de l'autre, de l'Humain.
Dans un futur proche, la déviance des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle impacte l'amour et les liens sociaux. Les univers cauchemardesques qui prennent vie découlent de différentes angoisses de l'avenir. Il est difficile de rester optimiste face aux désastres écologiques et humains qui nous menacent. Amener ses peurs au plateau permet d'y insuffler de l'espoir, de les exorciser avec le public.
Dans un monde ou l'isolement est extrêmement présent, à tous niveaux dans la société, mais aussi à tout âge. Nous sommes toujours plus rapide et performant.e, toujours plus efficace. et toujours plus seul.es. à travers ces histoires, les solitudes évoluent de l'adolescence dans Lilou à de jeunes adultes dans l'Amour nuit, puis plus installé.es dans l'Amie idéale. le monologue Joyeux anniversaire, place le comédien seul face à la mort, mis a nu dans l'absence de présence.
Pousser à l'extrême cette frénésie qui anime nos sociétés, dans un monde ultra violent et ultra aseptisé. La brutalité ne se situant pas toujours où on l'attend. La parole politique porte parfois en elle une grande violence bien qu'elle soit très lissée.
La parole se perd aussi, derrière son clavier ou elle déverse des flots de haine. Heureusement la poésie surgit parfois.
Si on se parle à peine et qu'on ne se touche plus, qu'elle place reste-t-il au lien social? Comment le préserver? Toutes ces questions s'imbriquent pour moi en partie par la sur-utilisation des écrans et des réseaux mettant toujours plus à distance le concret de la vie.
Ces histoires sont toutes liées par une contrainte imposée par la société et les conséquences de celle-ci. L'Amour me semble notre meilleure arme. En tout cas c'est celle que j'ai envie d'utiliser et de défendre. Je souhaite que chaque spectateurs.trices sortent de la salle avec l'envie de rencontrer, créer du lien...
Aimer...
Julie Macqueron
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris