Laurène Marx a un don pour la narration. Lorsqu’elle parle, tout le monde écoute. Seule en scène, l’autrice-interprète aborde les questions de genre à travers son propre parcours de femme trans non-binaire. Pour un temps sois peu dépasse pourtant le simple témoignage pour constituer un vrai « banger » scénique, porté par une lucidité et un humour aussi bien placés que dévastateurs. Un récit qui transforme. Dès 12 ans.
Dès 12 ans.
Pour un temps sois peu est une histoire de femme trans par le détail, les détails dangereux, les détails cruels, mais les détails réels raconté par une personne qui l'a vécu, vraiment vécu. Dans sa chair et dans son amitié. Et pas une énième histoire fantasmée, écrite ou jouée par un ou une non trans. Pour un temps sois peu est un manifeste, une reprise de pouvoir sur la parole intime des trans. Une tentative de créer plus de culture. Plus de culture, pas plus de fantasme.
Au milieu de tout ça, y’a les détails, le questionnement qu’impose à la société, le parcours trans, son rapport au féminisme, sa presque impossibilité de fuir la binarité. Les micro agressions, les macro agressions. L’importance capitale du rouge à lèvres, les chirurgies faciales qui projettent une étrangère dans le miroir, la difficulté d’aimer et de choisir ses amours dans un monde à la sexualité hétéronormée ; le courage que cela implique, la lâcheté que cela implique.
Et finalement le choix le plus évident, celui d’essayer d’être la femme complète, parfaite, celle qu’on ne voit pas, celle qui n’est plus trans, celle qui est hétéro et qui ne remet plus rien en question pour qu’on ne la remette pas en question. L’important c’est d’accepter d’être peu et de se convaincre que l’on est beaucoup pour ne surtout pas réaliser que l’on est peut-être plus rien.
« Laurène Marx livre ses pensées, expose avec humour saignant, pudeur acéré les tragédies de sa vie. Elle rit, troublée par sa liberté de ton, son style trash mais jamais vulgaire. L’écriture est acide, percutante, directe, profondément féministe et non binaire. Elle attrape, saisit, secoue. » L'Œil d'Olivier
« Pour Laurène Marx, l'écriture est une manière de rendre aux femmes ce qu'elles lui ont donné : de la force, du pouvoir. Autrice, trans non binaire, elle aborde les questions du genre d'une manière frontale, avec une oralité qui tend à l'effacement des frontières entre la littérale et la vie. » Temporairement contemporain
« Ce seule-en-scène appartient affectivement, artistiquement et charnellement à son autrice et interprète. (…) Elle se présente telle qu’elle est. Telle quelle. Ce qui force le respect et aiguise l’écoute. » Télérama
« Un spectacle qui donne le pouvoir à celles et ceux qui ne l’ont pas (…) La part de revendication, de combat dans le travail de Laurène Marx est si évidente qu’elle n’a pas besoin de le formuler sur scène. Son écriture trèsorale, pleine d’un humour qui claque façon uppercut, par salves, suffit à tout dire, surtout parce qu’elle est portée par elle. » Politis
« Une sorte de virtuosité à nu, des mots dégainés comme des lames, les larmes aussi sont des armes. (…) Loin d’un monologue-confession, Pour un tant soit peu nous offre la richesse et les rythmes d’un théâtre à plusieurs voies-voix et registres. (…) Ce ne sont pas seulement des mots. C’est là, palpable, vibrant devant nous. » Mediapart
« Incroyable « stand-up triste » et percutant sur la transidentité (…) un uppercut politique. » Tetu
« Un stand-up triste sur la transphobie. Un spectacle radical qui lui permet [Laurène Marx] de parler tout autant de non binarité, de chirurgie ou de travail du sexe. Le texte est d'une poésie folle. » Dramathis
Époustouflant d'émotions d'humour et surtout de vérités..D'une grande sincérité une comedienne prometteuse le ciné va s'en emparer et un spectacle hors du commun que je vais retourner voir et un.grand courage bravo Madame.
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Époustouflant d'émotions d'humour et surtout de vérités..D'une grande sincérité une comedienne prometteuse le ciné va s'en emparer et un spectacle hors du commun que je vais retourner voir et un.grand courage bravo Madame.
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.