Projection privée met en scène un couple à la dérive. La femme passe ses journées vautrée sur un canapé à regarder la télévision. Pendant ce temps, l’homme s’en va chercher ailleurs ce qu’il ne trouve plus chez lui et ne se gêne pas pour ramener des filles à la maison. Ce soir-là justement, il rentre du Copacabana en galante compagnie.
Comédie absurde et cruelle, Projection privée donne à voir, de façon irrésistible, le dysfonctionnement que provoque l’addiction aux feuilletons médiocrement sentimentaux chez un couple déjà perturbé.
Dans un huis clos dont la télévision est le centre, l’homme, la femme et la jeune fille se débattent entre exaspération, amour anesthésié, amnésie, mensonges, colère, mauvaise foi et incohérence.
Pour échapper à la folie qui menace, ces trois solitudes deviennent soudain les personnages du feuilleton que déverse le petit écran.
Mais la réalité reprend violemment ses droits, à travers la vengeance d’une femme bafouée, trompée et abandonnée, rêvant de devenir une vedette célèbre de télévision.
A la fois tragédie grecque et satire d’aujourd’hui, Projection privée, avec force et drôlerie, désigne le poison.
« Jubilatoire ! Clotilde Mollet, hallucinante de sidération et tragiquement hilarante » Télérama TT
« Une petite perle. Un trio admirable et le talent génialissime de Clotilde Mollet. » Le Masque et la plume
« Entre vaudeville et soap burlesque, un régal d'humour noir. » Le Figaro
« Un huis clos décapant ! » La Terrasse
Pour 1 Notes
Je n'avais jamais vu cette satire vitriolée avec des individus assujettis à leur poste de télé. Quelle belle instrument de "dé/pédagogique" de la non réflexion pour ne pas dire de la destruction systématique et efficace de la pensée et du comportement. Reprenant ma ritournelle, je vous fredonnerais "Amer, gène et oublier… et si vous y alliez ! " :-)
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