A partir de 12 ans.
Début 1855, Gustave Courbet maître peintre, travaille à Ornans, son village natal, sur L’Atelier, une oeuvre qu’il veut présenter à l’Exposition Universelle de Paris. Il est en compagnie de Jenny, maîtresse modèle qui l’a accompagnée dans la vallée de la Loue. Le peintre est admiratif de son compatriote franc-comtois Pierre-Joseph Proudhon. Il souhaite obtenir de celui-ci qu’il rédige un livret pour l’Exposition et/ou pour son “Pavillon du Réalisme”. Projet « mégalomaniaque » de présentation de son travail si l’Institution qui dirige le Salon venait, comme cela s’est déjà produit auparavant, à refuser tout ou partie de son oeuvre. Proudhon qui rend régulièrement visite à sa famille bisontine, accepte l’invitation du Maître peintre d’Ornans.
A l’intérieur du huis clos dans l’atelier d’Ornans, Courbet et Proudhon s’affrontent. Un dialogue auquel se joignent d’un côté Jenny, la femme modèle émancipée qui n’impressionne guère le philosophe misogyne, et de l’autre, un paysan braconnier enclin aux idées conservatrices. Qui modèle l’autre ? La rencontre de ces deux monstres sacrés n’exclut ni l’humour ni la légèreté.
Les idées contradictoires de la société du XIX ème fusent et se confrontent avec humour et légèreté dans l’atelier de Courbet.
« Quel beau spectacle ! Remarquable sous tous les angles, costumes, décors, mise en scène, jeu des comédiens et par-dessous tout …le texte. On le doit aux recherches de Jean Pétrement qui imagine une sorte de débat d’idées entre deux personnages, l’humanitaire anarchiste Proudhon et le peinte Gustave Courbet, tous deux franc comtois, tous deux en discorde avec le fonctionnement de la société. Un texte intelligent, un jeu coloré, un théâtre substantiel, à voir absolument. » Pierre Galaud - La Marseillaise
« De cette immense ambition, il fallait en faire une pièce et lui donner du crédit. La compagnie Bacchus, servie par des comédiens époustouflants nous conduit avec brio dans cet atelier où résonnent les frémissements d’une époque. On est ébahi par le charisme d’Alain Leclerc (Courbet), la fraîcheur éclairée d’Adeline Moncaut (Jenny), le jeu tout en retenue de Jean Pétrement (Proudhon) et la truculence de Lucien Huvier (Jojo). Le rythme est enlevé, l’ennui absent, la langue précise et juste. Ici, des rires francs résonnent et des frissons de révolte viennent souvent chatouiller le spectateur. Dans la salle comble, le public ne s’est pas trompé. » Pierre-Julien Bouniol - Théâtrorama
« …Pétrement traite du thème du maudit en riant sur les hauteurs de la comédie historique… Proudhon modèle Courbet frappe juste dans la chair du XIXe siècle, la représente saignante et palpitante, touche des blessures et des débats dont l’actualité reste évidente… une vraie pièce sans parti pris dogmatique, où l’auteur dissimule ses préférences pour mieux laisser le dernier mot aux acteurs de ces magnifiques rôles, le cérébral mal-aimé et le charnel humilié. » Gilles Costaz - Le Masque et la Plume
« … tout l’art de l’auteur dramatique, selon moi, consiste à composer son dialogue de telle sorte que chaque mot soit comme un coup de burin, qui creuse sa pensée dans l’âme du spectateur. Avec Proudhon modèle Courbet, Jean Pétrement réussit aussi son coup dans le domaine difficile du théâtre des idées. Les coups de burin sont subis avec un certain plaisir, et l’intelligence sort stimulée et revigorée. » Edward Castelton - Le Monde Diplomatique
« Servie par une scénographie simple et efficace et d’excellents comédiens, la pièce Proudhon modèle Courbet interroge deux personnages complexes…Un Atelier du siècle…Tendresse, gravité, retenue, image la plus véridique, ce sont peut-être les mots qui conviennent le mieux pour caractériser Proudhon modèle Courbet. La pièce joue avec habileté des va-et-vient entre idées, peinture, société, versants public et intime des personnages. …A l’instar de Courbet, le travail de mise en scène peut s’honorer légitimement d’avoir « mis l’art au service de l’homme. » Bertrand Tappolet - Gauchebdo
« Superbe Proudhon modèle Courbet. Une pièce saluée par le public. Dans le huis clos de l’atelier de l’artiste peintre d’Ornans, une formidable joute oratoire et politique va opposer ces personnages de chair et de sang et entrer au cœur de débats qui restent d’actualité… La pièce est une vraie réussite et sonne juste …comédiens époustouflants ovationnés pour leur prestation sans faille. » Le Progrès
« Deux grands acteurs , Jean Pétrement et Alain Leclerc, interprètent le peintre et le philosophe… » Le Réveil Normand
« …Alain Leclerc campe un Courbet plus vrai que nature, rugueux et naturaliste comme sa peinture, emporté mais généreux. Il défend le « réaliste » de ses œuvres que chacun s’obstinera à classer romantique. Jean Pètrement joue le prude Proudhon de façon réservée et réfléchie. Jenny est merveilleuse de spontanéité et de vérité. Lucien Huvier dans le rôle du braconnier bouscule avec talent le ronronnement philosophique… » Le Dauphiné libéré
Superbe,texte intelligent, pièce rythmée ,on y rit, des comédiens époustouflants de chair et de sang. On vit cette joute verbale en direct dans l'atelier du peintre .Proudhon le cérébral mal aimé en prise à un Courbet charnel, emporté !La femme modèle qui tient la dragée haute face au philosophe qui écrit pour un peuple qui ne le considère pas. Bravo aux acteurs et à l'auteur de cette pièce de grande qualité. Allez y cette pièce est un petit bijou... on en reparlera!
Superbe,texte intelligent, pièce rythmée ,on y rit, des comédiens époustouflants de chair et de sang. On vit cette joute verbale en direct dans l'atelier du peintre .Proudhon le cérébral mal aimé en prise à un Courbet charnel, emporté !La femme modèle qui tient la dragée haute face au philosophe qui écrit pour un peuple qui ne le considère pas. Bravo aux acteurs et à l'auteur de cette pièce de grande qualité. Allez y cette pièce est un petit bijou... on en reparlera!
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