Le séjour de Jean Genet à Beyrouth et plus précisément les quatre heures qu’il avait passées sur le lieu d’un massacre, lui ont permis de rompre avec le silence et de faire renaître son désir d’écrire. C’est ainsi que Quatre heures à Chatila vit le jour et fut publié dans la Revue d’Etudes Palestiniennes (automne 1983).
Dans ce récit digne d’une tablette inoubliable de l’Histoire humaine, le narrateur, effrayé et tendre à la fois, apparaît familier aux cadavres gonflés des Palestiniens de Chatila.
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