« Pour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c’était vivre ou mourir. » Édouard Louis, Qui a tué mon père
Dans la lignée de Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Annie Ernaux ou Didier Eribon, l’écriture d’Edouard Louis se déploie à partir de son existence. Après avoir marqué nombre de ses lecteurs avec ses deux premiers romans aux allures biographiques En finir avec Eddy Bellegueule en 2014 et Histoire de la violence en 2016, il répond à l’invitation du metteur en scène et interprète Stanislas Nordey, un texte à dire, à lire, une œuvre pour le théâtre.
Ce nouveau récit se présente sous la forme d’un monologue. Un homme se rend dans l’appartement de son père et découvre, sur une chaise, un corps abîmé, celui d’une certaine classe ouvrière d’une région défavorisée de la France d’aujourd’hui. Il prend la parole et se remémore des épisodes de son enfance dans la tentative d’expliquer comment le corps de son père en est arrivé, encore jeune, à un tel délabrement. Dans un volte-face littéraire, le politique rejoint l’intime et raconte le corps des hommes.
Le texte Qui a tué mon père d'Edouard Louis a paru aux éditions du Seuil en mai 2018.
« rarement un texte aura été à ce point porté, incarné. Texte sensible, intime,, d'aujourd'hui, et politique. (...) C'est du théâtre de combat. Du théâtre. » Jean-Luc Porquet, le Canard enchaîné, 28 mars 2019
« Scandé par Stanislas Nordey, si ému parfois, l'incantation politique devient alors prière laïque au public. Pour réveiller des torpeurs, des aveuglements, des silences. » Fabienne Pascaud, Télérama TT, 27 mars 2019
« Stanislas Nordey possède un corps parlant, qui donne chair à tous les mots qu’il énonce, et laisse entendre ceux qui pourraient être dits, mais ne le sont pas. Là réside la part la plus belle de la soirée : ce père devient le père, en qui chacun peut reconnaître une figure. (...) On change alors de dimension : la tentative de compréhension du père cède le pas à la dénonciation d’une réalité sociale. » Brigitte Salino, Le Monde, 15 mars 2019
« Scandant avec force ses phrases déclamatoires, debout le plus souvent et arpentant le plateau de scène d’un pas à la fois patient et inquiet, il fait réfléchir dans la rigueur aux situations évoquées, proposant au public attentif de penser à son tour ces épreuves. En même temps qu’il profère un discours articulé, il accorde aux mots leur pleine teneur poétique et esthétique, avançant toujours plus loin dans l’élucidation du sens. » Véronique Hotte, Hottello, 15 mars 2019
Excellente mise en scène, excellent texte. Une critique d’Edouard LOUIS quand même, il mélange deux sujets qui auraient eu avantage à rester déconnectés, d’une part : -Une déclaration d’amour à ce père tellement haï et tellement aimé, -Un constat avec sa nècessaire critique de la société et de notre personnel politique. D’autre part un discours politique très fort et très engagé mais d’origine trop passionnelle pour être crédible. Jean
mise en scène trop compacte et difficile à supporter un texte trop riche, il aurait fallu des moments avec des rythmes différents
Pour 2 Notes
Excellente mise en scène, excellent texte. Une critique d’Edouard LOUIS quand même, il mélange deux sujets qui auraient eu avantage à rester déconnectés, d’une part : -Une déclaration d’amour à ce père tellement haï et tellement aimé, -Un constat avec sa nècessaire critique de la société et de notre personnel politique. D’autre part un discours politique très fort et très engagé mais d’origine trop passionnelle pour être crédible. Jean
mise en scène trop compacte et difficile à supporter un texte trop riche, il aurait fallu des moments avec des rythmes différents
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