L’introspection d’une enseignante confrontée au drame de l’adolescence. Une femme aux prises avec ses souvenirs et ses choix. Écrit pour Nicole Garcia, ce monologue flamboyant de Marie Ndiaye livre un portrait de la féminité tout en clair-obscur.
Ici se raconte le terrible destin d’une adolescente en son lycée à travers le souvenir, les craintes, les égarements, la biographie de sa professeure – qui ne veut ni ne sait comment s’en défendre, ni s’expliquer.
Un après-midi de printemps à Royan, une femme rentre chez elle. Elle arrive du lycée où elle enseigne le français. Elle commence à monter l’escalier pour rejoindre son appartement quand elle s’arrête soudain : elle pressent la présence d’un couple qui l’attend sur son palier. Bien qu’ils ne parlent pas, elle les reconnaît. Ils sont les parents d’une de ses élèves, Daniela, et sont venus demander des explications sur son terrible destin. Traversée par les souvenirs, la parole de cette femme raconte Daniela telle qu’elle l’a connue et aimée.
Marie NDiaye a composé pour Nicole Garcia un monologue intérieur flamboyant qui traverse l’actuel sujet du harcèlement scolaire pour visiter la complexité et la violence des rapports humains.
« Nicole Garcia est une actrice de théâtre magnifique. Surprenante. Magnétique. » Les Echos
« Haletant et ténébreux monologue. Nicole Garcia est magistrale. » Télérama
« La comédienne au jeu âpre et sauvage excelle dans le monologue somptueux de l’écrivaine. » Le Monde
Cette pièce est née d’une commande de Nicole Garcia à Marie Ndiaye. Comme Nicole Garcia, Gabrielle Royan, le personnage qu’elle incarne, est née à Oran puis a traversé la Méditerranée. Elle est par ailleurs mise en scène par un très proche, son fils Frédéric Bélier-Garcia. Il est donc très probable que ce personnage de professeure qu’on voit sur scène corresponde exactement à ce qu’eux trois ont ensemble voulu produire et je ne chercherai pas, dans mon avis, à distinguer ce qui relève respectivement de l’écriture, du jeu et de la mise en scène. J’ai lu plusieurs critiques qualifiant ce spectacle d’incandescent ou de brûlant et je ne les comprends pas. J’ai trouvé ce personnage très froid, ne suscitant aucune empathie ni même antipathie, juste quelqu’un dont la fragilité psychique semble antérieure au drame, même si celui-ci, le suicide d’une élève harcelée par ses pairs, l’a bien sûr amplifiée. Je me demande donc quels étaient le message et les intentions de l’auteur et de son interprète. S’agissait-il montrer les hésitations entre déni et culpabilité ? Ou bien de souligner l’absolue nécessité de venir en aide aux victimes de harcèlement ? Peut-être. Toujours est-il que cette pièce m’a semblé être d’abord conçue pour offrir un grand rôle à Nicole Garcia mais que, faute d’une intention vraiment bien définie et compte-tenu de la froideur du personnage, on reste un peu sur sa faim.
Pour 1 Notes
Cette pièce est née d’une commande de Nicole Garcia à Marie Ndiaye. Comme Nicole Garcia, Gabrielle Royan, le personnage qu’elle incarne, est née à Oran puis a traversé la Méditerranée. Elle est par ailleurs mise en scène par un très proche, son fils Frédéric Bélier-Garcia. Il est donc très probable que ce personnage de professeure qu’on voit sur scène corresponde exactement à ce qu’eux trois ont ensemble voulu produire et je ne chercherai pas, dans mon avis, à distinguer ce qui relève respectivement de l’écriture, du jeu et de la mise en scène. J’ai lu plusieurs critiques qualifiant ce spectacle d’incandescent ou de brûlant et je ne les comprends pas. J’ai trouvé ce personnage très froid, ne suscitant aucune empathie ni même antipathie, juste quelqu’un dont la fragilité psychique semble antérieure au drame, même si celui-ci, le suicide d’une élève harcelée par ses pairs, l’a bien sûr amplifiée. Je me demande donc quels étaient le message et les intentions de l’auteur et de son interprète. S’agissait-il montrer les hésitations entre déni et culpabilité ? Ou bien de souligner l’absolue nécessité de venir en aide aux victimes de harcèlement ? Peut-être. Toujours est-il que cette pièce m’a semblé être d’abord conçue pour offrir un grand rôle à Nicole Garcia mais que, faute d’une intention vraiment bien définie et compte-tenu de la froideur du personnage, on reste un peu sur sa faim.
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.