Un certain 11-03-2011, à 14 h 26
Un tremblement de terre initial de quelques 10 minutes
29 minutes plus tard une déferlante s’abat sur les côtes du Tôhoku
5 à 10 minutes plus tard 20 000 personnes environ meurent ou disparaissent
Une centrale ventre à l’air, Fukushima
160 000 personnes déplacées définitivement
Pourquoi ? Comment ? Que faire, ne pas faire ? Et maintenant ?
La désespérance, la colère, l’espérance, la capacité de résilience du peuple japonais ?
Sa force de vie ?
Sang de cerisiers est une pièce parsemée de questions. Écrite à partir de journaux, de témoignages, de blogs, de voyages, elle porte sur cette tragédie qui a durement frappé le Japon. Elle n’est pourtant pas un documentaire, une pièce sur l’actualité, même si elle donne la parole aux victimes. Aux côtés d’habitants de Fukushima, apparaît en effet au cours de la pièce le personnage de Baisao. Ce maître de thé du 18e siècle qui vivait dans un dénuement total est l’exact contrepoint de la société de consommation actuelle. Représenter la douleur, puis la dépasser par la poésie pour retrouver le désir de vivre. Dans cette pièce qu’il a mise en scène, Yoshi Oïda nous fait partager sa sagesse, son humour, son humilité et son amour de la vie.
101 bis quai Branly 75015 Paris