L'histoire
Le spectacle
Tiberio Fiorilli dit Scaramouche
La presse
Le choix de la Commedia dell'Arte
La compagnie du Mystère Bouffe
Scaramouche, capitaine errant, est de retour dans son petit village où la corruption règne, où tout s’achète et tout se vend. Il n’a qu’une idée en tête : semer le trouble et le chaos autour de lui.
Pour voler un simple tapis, il va entraîner une ribambelle de personnages hauts en couleurs comme seule la Commedia dell’Arte sait en produire : un juge corrompu et amoureux, un baron allemand, bouc émissaire idéal, un valet rusé, une belle courtisane, une tavernière mafieuse et son fils adoptif…
Les vols, les magouilles, les prises d’otages vont s’entremêler aux sérénades amoureuses, aux mariages forcés et aux déguisements multiples. Mais Scaramouche a le cœur tendre et, malgré la malversation ambiante, tout est bon pour faire triompher l’amour.
Créé en 2000, Scaramouche suscite l’enthousiasme des spectateurs partout où il passe. Au programme : drame, rire, performance et émotion pour une satire sociale drôle et intemporelle avec masques, chants et danses, duels, pantomimes, machineries… pour les grands et les petits.
Cette épopée sur tréteaux pleine de panache et de fantaisie traite de la corruption à tous ses niveaux. Dans un village où le juge n’est autre que le premier bandit de la ville, où le serviteur est Polichinelle, un zanni corrompu et futé qui cherche tous les moyens de faire travailler les autres à sa place…, la corruption est partout… Les improvisations sur l’actualité prennent alors tout leur sens.
Plus que jamais la Commedia dell’Arte est présente sur les scènes, en salle et en plein air. Le public renoue avec ce grand art qui est à la source de tout notre théâtre. La tradition italienne se retrouve toute secouée par un vent de modernité, les thèmes abordés et les références cocasses à l’actualité.
« Encore capable à 80 ans de donner un soufflet avec le pied ! »
Scaramouche est un des plus vieux personnages de la Commedia dell’Arte mais ses lettres de noblesses lui furent données par Tiberio Fiorilli (1608-1694).
Ce célèbre comédien marqua son siècle et son art d’une empreinte indélébile. Il dirigea la troupe italienne des comédiens du roi Louis XIV pendant près de 50 ans. Molière le considérait comme son maître. Ils partagèrent même un théâtre, la salle du Petit Bourbon, de 1660 à 1673.Fiorilli devint comédien sur le tard, apparemment pour fuir la justice.
Réputé pour son art du mime, il fut aussi le premier à enlever le masque. Sa vie est remplie d’histoires incroyables et on ne sait plus si il s’agit de lui ou de son personnages tellement les deux étaient liés. Il fut tout au long de sa vie d’une vitalité extraordinaire. On raconte dans les annales qu’à plus de 80 ans, il était encore capable d’ôter le chapeau de quelqu’un avec son pied. Magnifique chanteur et joueur de guitare, il a séduit toutes les cours d’Europe et son nom restera comme celui du plus grand comédien de son époque.
« C’est toujours la même histoire depuis le XVI ème siècle mais avec des petits clins d’œil à notre actualité, corruption politique…, un spectacle qui fait Scara-mouche ! » France 3, JT 19/20
« Tous ces personnages de la Commedia dell’Arte égaieront vos soirées avec ce théâtre à savourer en famille ou entre amis » La Parisien, Maëlle Flot
« La Commedia dell’arte n’a pas pris une ride et Scaramouche non plus » France Inter, José Artur
Depuis 1979, la Compagnie du Mystère Bouffe a construit sa spécificité sur une pluridisciplinarité des arts face à la culture d’une société sans cesse morcelée par le cloisonnement des genres artistiques. Ses créations ont toujours été conçues avec l’idée d’une globalité : celle des expressions qu’elles mettent en œuvre et celle des publics multiples auxquels elles s’adressent. En un mot, cette singularité répond à la définition même de l’art populaire.
Son travail sur l’interactivité entre les arts est donc bien moins la volonté d’une démarche expérimentale que le désir de retrouver l’élan spontané et humain de l’expression artistique.
De ce credo est née toute la richesse de la Compagnie du Mystère Bouffe : il est à l’origine de son caractère cosmopolite et de son sens des relations humaines. Résidant actuellement au Pré Saint-Gervais, la compagnie est en effet composée de comédiens venus d’horizons divers et réunis dans des spectacles où s'échangent leur savoir-faire, leur culture et leur langage.
De cette démarche découle nécessairement une certaine conception du théâtre. Elle s'est incarnée dans l'art de la Commedia dell'Arte. L’ambition de la compagnie est bien plus qu'un simple travail de mémoire et de conservation, il vise la restitution de cette tradition dans sa dimension initiale. Pluridisciplinaire (pantomime, chant, musique, combats, improvisation, masques), cette expression théâtrale est un véritable art vivant et populaire puisqu'il conçoit le rôle de l'acteur comme un interprète sensible de la réalité humaine, critique attentif des contrastes sociaux.
Issue de la tradition du carnaval, la Commedia dell’Arte voit « officiellement » le jour en 1545 à Padoue. Les personnages de Commedia dell’Arte sont des types et non pas des caractères. La société est représentée sur scène, avec tous ses référents sociaux, ses riches et ses pauvres…, et pour la première fois, les femmes ont le droit de jouer.
L’une des caractéristiques fondamentales de la Commedia est l’improvisation. En effet, les comédiens n’ont pas de texte écrit, ils improvisent à partir d’un scénario, le canevas, qui n’est autre qu’un résumé des scènes où sont énumérées les actions des personnages. Quand on parle de
Commedia dell’Arte, on pense également aux masques. Sur scène, plus de la moitié des personnages sont masqués cependant le public les reconnaît immédiatement : il comprend à quelle classe appartient le personnage, quel est son caractère et son rôle dans la pièce. Enfin, musique et Commedia sont encore indissociables. Le chant et la danse sont des éléments capitaux pour la représentation. Ce sont les seuls moments où les personnages, tous si différents, se trouvent en accord.
Un formidable outil pédagogique
Transmission orale et animation sont l’essence même de la Commedia dell’Arte. Depuis de nombreuses années, la Compagnie du Mystère Bouffe se consacre à la transmission de cette forme de théâtre. Elle organise des stages professionnels et amateurs, des cours réguliers pour enfants et adultes, un atelier création, des ateliers « découverte », des conférences animées…
L’enseignement proposé par la compagnie, dans ses locaux comme à l’extérieur, s’adresse à tous les publics. Ainsi, la compagnie intervient au sein des entreprises, des associations, des universités, des collectivités, en milieu scolaire, en milieu carcéral, auprès des handicapés… La formation professionnelle, pour sa part, est assurée par Carlo Boso sous forme de stages conventionnés AFDAS.
ce manque de spectateurs saurait être justifié vu le niveau lamentable de la direction artistique de cette compagnie !!!! Chants, danses, combats sont de trop pour ces comédiens plus préoccupés par une autorité que par une intégrité artistique.
Un spectacle d'une grande richesse, dans lequel les comédiens-danseurs-chanteurs-musiciens font preuve de brio et d'une vivacité à toute épreuve. Un régal, à ne surtout pas manquer si vous avez envie de vous divertir, de vous vider la tête. Dans cette commedia au rythme effrené, le spectateur ne sait où donner de la tête, entraîné par l'énergie folle des comédiens dont le jeu, très drôle, très juste, parfaitement synchronisé, est admirable. La tradition est là, et les masques de la comédie italienne ressemblent à des tableaux du XVIè siècle qui s'animeraient. Mais en même temps, les piques à l'encontre d'un gouvernement qui fait fi des artistes ne manquent pas. Bravo à toute cette brillante troupe et à Carlo Boso qui s'accrochent malgré le manque cruel de spectateur. Courez les voir au Théâtre Dejaet avant que le spectacle ne s'éteigne (au pire, le 21 mars!)...
ce manque de spectateurs saurait être justifié vu le niveau lamentable de la direction artistique de cette compagnie !!!! Chants, danses, combats sont de trop pour ces comédiens plus préoccupés par une autorité que par une intégrité artistique.
Un spectacle d'une grande richesse, dans lequel les comédiens-danseurs-chanteurs-musiciens font preuve de brio et d'une vivacité à toute épreuve. Un régal, à ne surtout pas manquer si vous avez envie de vous divertir, de vous vider la tête. Dans cette commedia au rythme effrené, le spectateur ne sait où donner de la tête, entraîné par l'énergie folle des comédiens dont le jeu, très drôle, très juste, parfaitement synchronisé, est admirable. La tradition est là, et les masques de la comédie italienne ressemblent à des tableaux du XVIè siècle qui s'animeraient. Mais en même temps, les piques à l'encontre d'un gouvernement qui fait fi des artistes ne manquent pas. Bravo à toute cette brillante troupe et à Carlo Boso qui s'accrochent malgré le manque cruel de spectateur. Courez les voir au Théâtre Dejaet avant que le spectacle ne s'éteigne (au pire, le 21 mars!)...
41, boulevard du temple 75003 Paris