Le voyage à travers des ailleurs imaginaires de deux sœurs enfermées, un jeu d’évocation aux règles inflexibles.
Comme substitut à leur enfermement, deux sœurs élaborent un jeu aux règles et aux gages de plus en plus implacables. Le principe : imaginer des ailleurs qui puissent les réunir encore et toujours, à la vie à la mort.
Un fait-divers : deux enfants, deux soeurs, et leurs jeux, leurs gages, leur mise à l'épreuve. Elles sont attachées, mains liées, comme condamnées à leur rituel : la farce sombre d'un enfermement volontaire.
Elles sont les auteurs et les victimes d'un système élaboré : si je te meurtris, j’existe. C'est l'étude d'une forme de criminalité. Comment peut-on aimer faire du mal à sa propre sœur ? Blesser l’autre serait-il une manière de rester à ses côtés ? Poussées à l’extrême, les deux sœurs se cherchent à travers leurs jeux et tentent d’aller toujours un peu plus loin dans leurs sévices. Malgré tout, malgré la fraternité, malgré l’amour inconditionnel (à la vie à la mort) de deux sœurs, elles voudront sans cesse approcher d’un peu plus près la souffrance de l’autre. Ne dit-on pas d’ailleurs qui aime bien châtie bien ?
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