3 pièces endiablées portées par un souffle comique irrésistible, faisant voler les conventions bourgeoises en éclats : L’ours, Ne te promène donc pas toute nue, les Boulingrin.
3 pièces endiablées portées par un souffle comique irrésistible, faisant voler les conventions bourgeoises en éclats : L’ours, Ne te promène donc pas toute nue, les Boulingrin.
Les quiproquos et les situations rocambolesques vous feront (re)découvrir les œuvres de ces grands auteurs dont les textes nous réjouissent toujours par leur actualité, leur impertinence, leur rythme, et leur folie.
Un concentré de génie qui se livre en 3 rounds. Tout débute par la confrontation entre Madame Popova dont la monotonie de la vie va être bousculée par l’explosif Smirnov, s’enchaine la dispute ébouriffante entre Ventroux et sa femme Clarisse qui s’obstine à aller et venir en tenue légère et le tout se conclue dans une guerre à déflagration que se livrent les époux Boulingrin.
Bref, ça pétarade à tous les étages pour notre plus grand plaisir.
Enchainer trois pièces courtes d’auteurs si talentueux au comique irrésistible sera une belle découverte pour les spectateurs. Trois noms, trois ambiances, trois styles apportent une vraie richesse au projet. Tous sont réunis par le comique de situation qui rythme complètement la mise en scène.
On prend plaisir à rencontrer ces personnages poussés très loin dans leurs conflits, leurs enjeux et leurs délires. On plonge immédiatement le spectateur dans l’univers des vaudevilles du 19ème grâce au décor, aux costumes et aux ambiances qui nous transportent immédiatement ailleurs que dans la vie réelle d’aujourd’hui. Les quiproquos et comiques de situation des ces trois auteurs sont un vrai régal pour les spectateurs et un petit bijou pour les comédiens. On est loin du réalisme de notre quotidien mais ce qui nous amuse est ce comique de situation qui a un vrai impact sur le spectateur car il traite des thèmes universels : la jalousie, l’orgueil, la peur, la déception, la joie et la tristesse...
Une mise en scène louffoque, impertinente, très rythmée, poussée à l’extrême sera le parti-pris de ce projet. On rit, on s’amuse et on ne peut imaginer au départ jusqu’où on va emmener le spectateur dans une pétarade collective pour notre plus grand plaisir.
Arnaud Allain
4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris