Benjamin Lazar met en scène les amours d'Alfredo et Violetta et entrelace théâtre, chant lyrique et musique. Avec six chanteurs et sept instrumentistes. Une belle occasion de redécouvrir l'opéra de Verdi. En français et en italien surtitré.
En français et en italien surtitré, tout public.
Ce spectacle nous plonge dans l’intimité de Violetta, héroïne lyrique insaisissable.
Dans ce Paris en plein essor industriel, au parfum entêtant d’essences de fleurs rares, d’alcool, de médicaments et d’argent prétendument inodore, Benjamin Lazar a choisi d’être au plus près du feu de l’amour et de la maladie qui consument cette femme, en mélangeant voix parlées, voix chantées et arrangements de la partition de Verdi pour ensemble de musique de chambre. Comme les témoins du drame qui se joue, les musiciens sur le plateau soutiennent Violetta, l’accompagnent ou s’effacent devant sa souffrance et assistent à sa condamnation par une société, aveuglée par ses préjugés.
Un spectacle d’une intensité rare, bouleversant de justesse et de qualité.
Un parfum entêtant et paradoxal de rêve et de réalité flote autour de La Traviata, comme si la vie et la mort de cette femme dite « dévoyée » semblaient à la fois plus réelles et plus insaisissables que celles des autres héroïnes lyriques. Ce parfum composé d'essences de fleurs rares, d'alcools, de médicaments, de peaux caressées, d'argent prétendument inodore, Giuseppe Verdi a réussi à en imprégner profondément son tissu musical, alors qu'il s'évaporait tout juste de l'histoire de la courtisane Marie Duplessis, morte en 1847, six ans avant la création de l'opéra à Venise.
Dans Traviata - Vous méritez un avenir meilleur, les spectateurs sont invités dans l'intimité de Violetta à voir de tout près le feu auquel elle se livre, parmi les convives de cette fête musicale et fantasmagorique où se mêlent théâtre et opéra, voix parlées et voix chantées, où la distinction entre instrumentistes et chanteurs se brouille, où Charles Baudelaire se trouve assis près de Christophe Tarkos et où chantent et meurent les fantômes de ce Paris en plein essor industriel dont nous vivons à présent l'avenir.
Benjamin Lazar
« Ce à quoi nous avons assisté (...) est de pure grâce, un moment magique, rare, où théâtre et musique – et humanité – empruntent le couloir ascendant d’un souffle unique. » Marie-Aude Roux, Le Monde, 23 septembre 2016
« Pour captiver et émouvoir avec un opéra aussi célèbre, il faut une mise en scène au cordeau et une équipe soudée. Benjamin Lazar dessine d'une main sûre le profil de chacun et règle au millimètre les déplacements sur le plateau. Chacun cumule les fonctions d'acteur, chanteur et musicien avec une fière aisance. (...) [Judith Chemla] restitue avec une bouleversante sensibilité cette femme qui comprend ce qui va lui arriver avec l'abnégation d'une martyre. » Philippe Venturini, Les Echos, 26 septembre 2016
« Le spectacle fluctue lui aussi : bien qu’estampillé verdien, il se permet des méandres musicaux et convoque d’autres figures, fonctionne par collage et assimilation. (...) A l’origine du projet, [Judith Chemla] y chante, joue la comédie et du piano, irradie le spectacle, fait pleurer le public. (...) Ecouter Chemla, brindille alourdie par la maladie, virevolter entre texte et parole donne une impression rare de ce que peut être la liberté sur une scène. » Guillaume Tion, Libération, 29 septembre 2016
« Musiciens et acteurs se mêlent sur le plateau dans un délicieux et savant brassage de musiques, de chants et de paroles. La musique s'intègre ici si bien au récit qu'elle le sublime davantage. La magie de la représentation tient aussi à cette fluidité, à cet entrelacs entre opéra et théâtre, comédiens et musiciens. » Fabienne Pascaud, Télérama , 5 octobre 2016
« Benjamin Lazar nous offre une Traviata qui laisse le spectateur au bord des larmes. » SNES-FSU
Quand Giuseppe Verdi assiste au théâtre à La Dame aux camélias, il est immédiatement séduit par le drame d’Alexandre Dumas fils et décide de la transposer en opéra. Plus d’un siècle plus tard, le brillant trio Judith Chemla / Florent Hubert / Benjamin Lazar s’empare d’un des plus célèbres opéras pour le remettre au théâtre, son lieu de création original.
Alfredo Germont, jeune homme de bonne famille, tombe amoureux d’une courtisane, Violetta Valéry. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils sans dévoiler le motif réel de sa décision. La tuberculose dont elle est déjà atteinte, reprend alors de plus belle… Plus tard, Alfredo apprend que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer et a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.
Il ne s’agit là ni d’un opéra, ni d’une pièce de théâtre mais bien d’un mélange des deux. Cet entrelacement du roman et de l’opéra est au cœur de cette nouvelle création. On y retrouvera des extraits du roman de 1848, de la pièce de 1852, et d’innombrables références au « splendide XIXe siècle » comme le nommait André Breton. Ainsi, les robes et costumes sont décrits par les acteurs à partir de journaux de l’époque, avant d’apparaître sur scène. La fête naît autant dans les mots que dans les images et les sons.
Vous retrouverez les amours d’Alfredo et de Violetta dans une mise en scène liant théâtre, chant lyrique et musique. Les six chanteurs et les sept instrumentistes se partagent le même espace, rendant visibles le lien entre la musique et l'action, entre parlé et chanté, entre le français et l'italien surtitré.
Très beau spectacle mais un peu long Nous étions loin de la scène Difficile de lire le résumé sur l'écran
C'était très bien mais un peu long
Spectacle exceptionnel ! Merci à la réalisatrice et à toute son « équipe ». De vrais pros !
Un magnifique spectacle emporté par la fantastique Judith Chemla. Un moment rare dans un cadre si émouvant
Pour 16 Notes
Très beau spectacle mais un peu long Nous étions loin de la scène Difficile de lire le résumé sur l'écran
C'était très bien mais un peu long
Spectacle exceptionnel ! Merci à la réalisatrice et à toute son « équipe ». De vrais pros !
Un magnifique spectacle emporté par la fantastique Judith Chemla. Un moment rare dans un cadre si émouvant
Superbe mise en scène , mention spéciale aux musiciens (sans chef) et bien sûr à Judith Chemla, autres acteurs plus irréguliers, tous longuement acclamés à la fin. Quelques bémols : la scène d’ouverture, la préparation des doses avant la fête notamment cassent en partie la magie générale de l’ensemble. Bravo bravo !
J'aurai aimé y retourner. Hélas tout est complet …
Belle idée que cette adaptation donnée dans le cadre des Bouffes du Nord; la proximité avec les artistes nous fait avantageusement oublier l'absence du décorum habituel de l'opéra. Seul petit bémol, lors de la représentation à laquelle j'ai assisté : au début du spectacle, dans les parties non chantées, on ne comprenait pas ce qui était dit, les voix parlées ne portaient pas, malgré la proximité.
Dans une mise en scène osée, originale, inventive, cette Traviata est l'une des plus poignante que j'ai jamais vue. Elle nous ferait presque oublier les interprétations pompeuses et classiques des grandes scènes. Ici nous sommes dans l'intimité de la musique, au plus près des personnages, plongés dans le drame. Je l'ai vu au Théâtre du Nord à Lille avec Judith Chemla, magnifique, au théâtre Jean Vilar à Suresnes avec Élise Chauvi, tout aussi convaincante et j'y retournerai.
Beaucoup de créativité, mais des longueurs. Quitte à résumer l'opéra,autant prendre en exemple carmen et la flûte enchantée produits par les bouffes du Nord il y a longtemps. Et si Alfredo et son père étaient très convaincants ( interprétation et voix ), Violetta, la pauvre, ne l'était pas du tout. Ce spectacle, repensé, mérite un avenir meilleur.
quel beau moment ! j'étais fachée avec les opéras à Bastille, froid, prétentieux, mécaniques. et là : quelle mise en scène incroyablement efficace pour faire passer toutes les émotions de cette Traviata si fragile et puissante. on est plusieurs à avoir beaucoup pleuré. on est ebahis des multiples talents des acteurs/musiciens/danseurs. la salle était debout pour les applaudir à la fin. rarement vu. courrez les voir les tournées démarrent.
Judith Chemla est rayonnante
Une pure merveille!
Comédiens excellents, musiciens exceptionnels et très belles voix
La frêle Judith est devenue une grande dame ! Son partenaire, Damien Bigourdan n'est pas en reste, et les mise en scène, scénographie et musiciens sont admirables. Quelle bonne soirée, et quel souvenir !!! Il faudrait de nombreuses reprises pour que plus de spectateurs puissent profiter de ce moment inoubliable. Merci !
partie chantée très bien la sauce "moderne" affligeant! prétentieuxs, inutile
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.