Dieu parle. Ce n’est ni à Moïse ni à Abraham, mais à Grace, une femme ordinaire. Ce Dieu, comparable à celui, terrifiant, de la Bible, irascible, colérique, susceptible, autoritaire (avec lui le dialogue est impossible) exige de Grace qu’elle tue un de ses deux enfants : il faut qu’elle choisisse entre Tom, un jeune homme plein de désirs et de projets, et l’autiste (et bien mystérieuse) Dorothée.
Progressivement, tout le village d’Ouz va s’en mêler. Dans ce village tout paraît normal, mais quand on soulève le couvercle, ça sent le pourri. Ici tout est délire, paranoïa, fantasme, extrémisme… Ces gens sont-ils fous ? Ou sont-ils simplement passionnés, emportés par le flot de leurs délires ? Ils sont comme tout un chacun lorsqu’il perd le contrôle et, passé un point de non-retour, se voit projeté dans un tourbillon d’une incroyable absurdité. Au théâtre cela s’appelle une comédie. Et plus c’est déjanté, plus cela devient de la grande comédie. C’est souvent le cas, et ici en particulier, avec Gabriel Calderón et son esprit de subversion.
« Un humour à dérider une assemblée mortuaire. » Marianne
« Un dyptique tonitruant, tonique, insolent et provocateur. » La Terrasse
« Du théâtre jouissif. » Sceneweb.fr
« Intelligence de la mise en scène d'Adel Hakim. » La Theatrotheque.com
« Brouillage des genres, dérapages de langage, garantis. » Théâtre du Blog
« Instants de grâce. » Un Fauteuil pour l'orchestre
« Un auteur et un théâtre hors normes. » Kourandart
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