Vers la fin d'un dimanche après-midi, un fils vient rendre visite à son père. D'emblée, on sent deux solitudes qui tentent maladroitement de se rapprocher, deux hommes à qui la vie donne ce soir-là l'occasion de s'apercevoir, de s'écouter, d'être là véritablement l'un pour l'autre. Ils ont la gaucherie de ces mâles toujours encombrés de leur propre sensibilité, désemparés devant une émotion qui leur a été interdite et qui les déstabilise.
Ils avancent l'un vers l'autre avec des mots appris, mais rien dans ce manège n'est insignifiant car l'apparente banalité n'est que le signe d'une infinie pudeur, d'une évidente maladresse à sentir, à toucher, à comprendre. Une rencontre d'une infinie tendresse.
" Ces deux hommes nous touchent parce qu'ils existent, parce qu'on les a déjà rencontrés, parce qu'ils font un peu partie de nous-mêmes. La vigueur dramatique fait le reste, la représentation vise le bonheur intégral. " La Marseillaise
place Briet Daubigny 60200 Compiègne