« Voilà les beaux moments de ma vie. Ces rencontres heureuses, imprévues, inattendues, tout à fait fortuites, dues au pur hasard, et d’autant plus chères qu’elles ne sont dues qu’au hasard. » Jacques Casanova de Seingalt.
Soit un auteur parisien qui rencontre quotidiennement à la terrasse d’un café une jeune femme rousse qui lit Ulysse de Joyce. Elle vit de presque rien, refuse de s’engager autant professionnellement que sentimentalement : son choix est de ne s’arrêter à rien... Soit un auteur vénitien qui passe sa vie à collectionner les femmes et les aventures, jusqu’à rencontrer la magnifique Henriette, qui se donne à lui et s’enfuit : ce sera le grand chagrin d’amour de Casanova… Entre hier et aujourd’hui, entre Paris et Venise, entre les mots, la danse et la musique, s’inventent des vies offertes à tous les possibles.
« Sur la fenêtre de notre chambre, je gravai avec un diamant cette phrase : Tu oublieras aussi Henriette. »
Il se rend tous les matins à la même terrasse de café pour écrire. Il écrit un opéra sur le plus grand amour de Casanova : Henriette, une mystérieuse aristocrate aixoise que Casanova a rencontrée alors qu’elle venait de s’enfuir de sa famille, déguisée en militaire. Au café, Casanova s’assoit à sa table, discute avec lui, et puis aussi Henriette, et tous les personnages secondaires qui chacun viennent raconter leur participation à cette histoire d’amour.
À quelques tables de là, se tient une jeune femme rousse. Elle vient là pour lire. L’Auteur et Clara -la jeune femme-, sympathisent. Ils se retrouvent chaque matin. Ils n’échangent pas leurs numéros de téléphone, ni leurs mails. Ils se fixent par cartes postales des rendez-vous dans d’autres cafés à Paris, en banlieue, à l’étranger. Le dernier de ces rendez-vous aura lieu place Saint-Marc à Venise, à minuit, un solstice d’hiver. Progressivement Clara prend la place de Henriette, et parvient à faire écrire à l’Auteur son histoire à elle.
Ce à quoi on assiste finalement, c’est à l’opéra imaginé par l’Auteur, où apparaissent à égalité les personnages du 18° siècle et ceux du 21° siècle qui se disputent leur part d’immortalité. On est masqué, on se démasque. On parle en prose et soudain, on chante. On est assis à la terrasse du café, fait alors irruption un spectre qui danse. Et ces instants volés à l’ordinaire d’une terrasse de café parisien se transmutent en fantasmagorie.
L'idée excellente, mais a mon gout pas assez explorée. bien dommage!!!
L'idée excellente, mais a mon gout pas assez explorée. bien dommage!!!
La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.