Ubu est un homme lâche, avare et violent qui prend le pouvoir du lointain royaume de Pologne, avant de défier le Tsar de Russie dans une guerre absurde...
Ubu est un homme lâche, avare et violent qui prend le pouvoir du lointain royaume de Pologne, avant de défier le Tsar de Russie dans une guerre absurde...
Polémique dès sa création au théâtre en 1896 par le jeune Alfred Jarry, Ubu roi continue à faire rire et réagir aujourd’hui : les Ubu sont en effet encore présents ici et là, incarnant la vengeance de nos instincts réprimés. Le metteur en scène Pascal Neyron propose de redécouvrir un Ubu musical sur la partition originale de Claude Terrasse jouée en 1907, retrouvée et interprétée par les Frivolités Parisiennes.
L’effort d’imagination pour mettre en scène cette pièce terriblement difficile (parce que faussement simple) est très méritant : l’idée notamment d’une partition musicale en contrepoint permanent du texte parlé (avec d’excellents musiciens) est intéressante… Les comédiens sont, eux aussi, très bons (même si je discute un peu çà et là l’adéquation au rôle). Et pourtant on reste un peu en deçà de l’atmosphère déjantée, cruelle et destructrice de Jarry. Pour ainsi dire tout m’a semblé un peu trop sage (la présence musicale accentuant cet aspect même si la musique est parfois endiablée). On ne passe pas du tout un mauvais moment, loin de là, on rit régulièrement… Mais, j'ai déjà vu d’autres Ubu dont je suis sorti en titubant et ça me semble plus être l’effet attendu de cette pièce pandémonium…
Pour 1 Notes
L’effort d’imagination pour mettre en scène cette pièce terriblement difficile (parce que faussement simple) est très méritant : l’idée notamment d’une partition musicale en contrepoint permanent du texte parlé (avec d’excellents musiciens) est intéressante… Les comédiens sont, eux aussi, très bons (même si je discute un peu çà et là l’adéquation au rôle). Et pourtant on reste un peu en deçà de l’atmosphère déjantée, cruelle et destructrice de Jarry. Pour ainsi dire tout m’a semblé un peu trop sage (la présence musicale accentuant cet aspect même si la musique est parfois endiablée). On ne passe pas du tout un mauvais moment, loin de là, on rit régulièrement… Mais, j'ai déjà vu d’autres Ubu dont je suis sorti en titubant et ça me semble plus être l’effet attendu de cette pièce pandémonium…
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris