Après douze ans d’absence, lassée de fuir un passé qui la hante, Claire revient dans la ville de sa jeunesse pour retrouver les siens. Elle n’y est pas attendue, plus depuis longtemps !
Ce retour de la « grande » est l’occasion de faire face aux souvenirs d’enfance, aux rancœurs de sa sœur Marie, à la joie de son frère Julien, au mutisme de son père, aux non-dits devenus trop lourds à porter... mais aussi l’occasion de parler, de ressentir, de redécouvrir une famille, et peut être de se donner une nouvelle chance d’être heureux ensemble !
Avec Un, Deux, Trois... Soleil ! Christelle George a choisi de nous parler de l’après. Comment se reconstruire, se retrouver, accepter, pardonner ?
Ses personnages sont des gens simples, entiers, qui réagissent avec le cœur. Son écriture sonne juste. Elle a su tisser avec subtilité et intelligence le lien familial et trouver le parfait équilibre entre présent et passé pour faire d’un sujet délicat une très belle histoire d’amour, émouvante et lumineuse.
« Une réflexion émouvante sur la famille... » Pariscope
« Superbement interprété ! » France 3
« Bouleversant ! » A Nous Paris
« Une histoire puissante et lumineuse... » Téva
« Un sujet brûlant d’actualité. » MFM radio
Un, deux, trois… soleil ! C’est l’histoire d’un retour. Celui de Claire. Retour sur le passé, sur son enfance, ses souvenirs, mais aussi retour sur soi, sur ses absences, ses douleurs non-guéries, ces blessures que l’on traîne toute une vie.
Après douze ans d’absence, Claire revient dans la ville de ses premières années. Elle y retrouve Jean, son père, toujours aussi têtu, mais aussi Marie, sa soeur et Julien son frère. Ils ont grandi ensemble bien sûr, mais aucun d’eux n’a finalement vécu la même enfance.
C’est sur cette perception des sentiments qui différent que je m’appuie pour raconter les vies de ces enfants séparés par des souvenirs communs mais si peu semblables. Des non-dits tellement cachés qu’ils en sont devenus criants.
Si maman si… chantait Alain Souchon… Dans Un, deux, trois soleil ! c’est aussi cette nostalgie des moments d’insouciance, cette difficulté à grandir, que je souhaite évoquer.
En tant que spectatrice, j’aime au théâtre, m’attacher à une figure, un personnage, suivre son histoire. C’est ce que j’ai tenté de faire naître en tant qu’auteure. Ce besoin d’aller à la découverte d’un autre, d’un semblable, d’un miroir. Ce désir absolu de découvrir, ressentir, frôler.
Comment dans une famille accepter la disparition de l’un des membres ? Comment pardonner à celui qui en est responsable, qui s’en sent responsable ? D’ailleurs faut-il toujours pardonner ? Les êtres qui nous sont le plus chers sont-ils forcément ceux qui nous sont le plus proches ?
Voilà certaines des questions abordées dans Un, deux, trois… soleil !
Sans oublier la plus importante, celle qui obsède Claire : toutes les fuites doivent-elles prendre fin un jour ?
En revenant au Bar des Tilleuls, le café familial tenu par son père, Claire esquisse une réponse...
Christelle George
La fin de vie est un sujet brulant d’actualité auquel nous sommes de plus en plus confrontés. Si depuis 2005 - Dix ans déjà - la Loi Léonetti essaie de faire avancer les esprits et la législation, il faut savoir qu’en 2012, d’après les sondages, 86% des français étaient favorables à l’euthanasie. Doit-on, ou pas, aider une personne aimée à s’envoler pour son dernier voyage ? Etre courageux ou lâche ? D’un côté comme de l’autre, on se sent coupable. Mais la vie continue, on enfoui ce moment difficile au plus profond de soi, on essaye d’oublier…
Avec Un, Deux, Trois… Soleil ! Christelle George a choisi de parler de l’après. Comment se reconstruire, se retrouver, accepter, pardonner ?
Ses personnages sont des gens simples, entiers, qui réagissent avec le coeur. Son écriture sonne juste. Elle a su tisser avec subtilité et intelligence le lien familial et trouver le parfait équilibre entre présent et passé pour faire d’un sujet délicat une très belle histoire d’amour, émouvante et lumineuse.
Après avoir lu cette pièce, j’étais touché au plus profond de moi par cette famille séparée par la perte de la mère et l’abandon de Claire, la fille ainée. Afin de partager ce coup de coeur, il ne me restait plus qu’à trouver les comédiens pour faire vivre cette famille, les laisser s’imprégner de leur personnage, les guider pour être au plus près de leurs vérités, de leurs ressentis, de leurs frustrations, de leurs colères afin de mieux capter leurs silences, leurs regards. La mise en scène doit se fondre avec les décors et devenir comme invisible grâce à une fausse liberté, afin d’accompagner au mieux les acteurs dans leur univers intérieurs et de mettre en valeur, avec discrétion, toute la beauté et la complexité de ces personnages. La direction d’acteur est ici essentielle pour éviter toute surenchère et rester dans la vérité du moment et l’écoute. La lumière devra souligner le côté cinématographique du jeu dans un décor simple et efficace afin de créer le « gros plan » des moments intimes. La musique a aussi son importance pour la nostalgie des souvenirs et le sourire de certaines images du passé.
Michel Voletti
C'est une histoire poignante que ce "retour" et ses dévoilements. Une écriture simple et efficace qui nous donne une pièce simple et efficace. Très bien jouée. Delphine Depardieu, d'une belle et très juste intensité. Jérémie Duvall et Marie Tirmont, pêchus. Michel Voletti est un poil trop larmoyant et nous prive d'éprouver par nous-même l'émotion de son personnage. Mais nous avons là un beau moment de théâtre d'émotion. A voir !
La pièce monte en puissance mais les 40 premières minutes il ne se passe pas grand chose sinon les retrouvailles..et on s'y ennuie un peu..dommage, le theme est interessant mais il manque quelque chose pour vraimen accrocher le spectateur au début ...les comédiens sont tous excellents et le jeune Jérémie Duvall a un avenir très prometeur !
Une très jolie pièce contemporaine sur le sujet ultérieur-délicat de la fin de vie et de ses implications pour toute une famille. Une mise en scène sobre et intimiste rehaussée par de jolies lumières et des comédiens plus qu'inspirés: Delphine Depardieu, Jérémie Duvall, Marie Tirmont et Michel Voletti. À voir sans faute.
Pour 3 Notes
C'est une histoire poignante que ce "retour" et ses dévoilements. Une écriture simple et efficace qui nous donne une pièce simple et efficace. Très bien jouée. Delphine Depardieu, d'une belle et très juste intensité. Jérémie Duvall et Marie Tirmont, pêchus. Michel Voletti est un poil trop larmoyant et nous prive d'éprouver par nous-même l'émotion de son personnage. Mais nous avons là un beau moment de théâtre d'émotion. A voir !
La pièce monte en puissance mais les 40 premières minutes il ne se passe pas grand chose sinon les retrouvailles..et on s'y ennuie un peu..dommage, le theme est interessant mais il manque quelque chose pour vraimen accrocher le spectateur au début ...les comédiens sont tous excellents et le jeune Jérémie Duvall a un avenir très prometeur !
Une très jolie pièce contemporaine sur le sujet ultérieur-délicat de la fin de vie et de ses implications pour toute une famille. Une mise en scène sobre et intimiste rehaussée par de jolies lumières et des comédiens plus qu'inspirés: Delphine Depardieu, Jérémie Duvall, Marie Tirmont et Michel Voletti. À voir sans faute.
5, rue des Vignes 75016 Paris