Judith Magre incarne l’ancienne secrétaire personnelle de Joseph Goebbels durant la Seconde Guerre Mondiale, qui a attendu l’âge de 102 ans pour livrer ses souvenirs. C’est le portrait d’une femme touchante et ambigüe qui assure n’avoir jamais rien su de la solution finale.
Judith Magre incarne l’ancienne secrétaire personnelle de Joseph Goebbels durant la Seconde Guerre Mondiale, qui a attendu l’âge de 102 ans pour livrer ses souvenirs. C’est le portrait d’une femme touchante et ambigüe qui assure n’avoir jamais rien su de la solution finale.
« Judith Magre fascine par sa présence vorace sur le plateau comme par ses fragilités de jeu. Elle fait superbement ressentir le doute, le malaise sournois où plongent les confidences complices et ambiguës de la secrétaire. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Tout dans le jeu de Judith Magre exprime le flux changeant, vivant et piégeant, des mots accolés au temps. C’est en cela qu’elle est magnifique. » Le Monde
« Judith Magre est remarquable. La comédienne a cette beauté qui viendrait, l’âge venu, de l’âme et de la sagesse. Cette noblesse qui fait d’elle un peu plus qu’une femme ordinaire. Se glisser dans la peau de la secrétaire de Goebbels, c’est coucher avec le diable. Une sacrée et troublante performance. » Le Figaro
« Un monologue troublant, mais aussi sensible et drôle. Judith Magre nous le fait for-midablement sentir. À la fin les spectateurs vacillent mais applaudissent longuement. » Le Canard Enchaîné
« Judith Magre fait de la parole souvent dérangeante d’une femme qui prétend n’avoir rien su des camps alors qu’elle travailla notamment au ministère de la Propagande dans les équipes rapprochées de Goebbels, du vrai théâtre. » Le Journal d’Armelle Héliot
Judith MAGRE est tout simplement superbe dans ce rôle.
Magnifique Judith Magre.
Belle prestation de Madame Judith Magre, dont l’énergie sur scène est inversement proportionnelle à la fragilité physique qu’on perçoit quand elle quitte la scène. Elle fait ressortir avec talent toute l’ambiguïté d’un personnage et d’une époque qui, près de 80 ans après la déclaration de guerre, continue de hanter les esprits. Merci pour ce témoignage qui souligne si besoin était que l’Histoire ne s’écrit pas de manière binaire
Personnage ambiguë :vérité , mensonge? le tout raconté avec une simplicité déconcertante. C’est la première fois que voyons Judith Magre sur scène Quel talent !!! A ne pas manquer
Pour 19 Notes
Judith MAGRE est tout simplement superbe dans ce rôle.
Magnifique Judith Magre.
Belle prestation de Madame Judith Magre, dont l’énergie sur scène est inversement proportionnelle à la fragilité physique qu’on perçoit quand elle quitte la scène. Elle fait ressortir avec talent toute l’ambiguïté d’un personnage et d’une époque qui, près de 80 ans après la déclaration de guerre, continue de hanter les esprits. Merci pour ce témoignage qui souligne si besoin était que l’Histoire ne s’écrit pas de manière binaire
Personnage ambiguë :vérité , mensonge? le tout raconté avec une simplicité déconcertante. C’est la première fois que voyons Judith Magre sur scène Quel talent !!! A ne pas manquer
Mademoiselle Magre a 96 ans, mais ce n'est pas un sujet et sa prestation ne relève pas du phénomène : Une grande actrice, qui nous émeut en montrant, comme le peintre de "Quai des brumes", les "choses qui sont derrière les choses". En l'occurrence, rappeler l'horreur avec un texte qui, justement "passe à côté" Merci, madame !
Un beau moment de théâtre. Judith Magre doit être remerciée pour son talent à faire douter son auditoire, entre le côté banalement humain de cette femme et l'invraisemblable ignorance où elle prétend avoir été de la monstruosité de ceux qu'elle servait, et au plus haut niveau. La présence de l'actrice, sa finesse, la délicatesse de ses expressions m'ont fait passer une soirée remarquable. Et l'accueil du théâtre fait que l'on s'y sent bien. Merci aussi pour cela
Il faut y aller, Judith Magre est belle
La personnalité de Brunhilde Pomsel, personnage interprété par Judtih Magre, se retrouve de manière ponctuelle dans les entretiens de ce moment de l'histoire, tant du côté allemand que du côté français. La récession économique, les remous politiques y afférents, tout concourait à ce que l'individu se polarise sur sa vie ; ce qu'il pouvait advenir de son voisin était occulté, consciemment ou non. Tout le talent d'une comédienne d'exception, nous permet de toucher du doigt avec justesse et crédibilité, à ce moment d'amnésie collective.
Judith Magre incarne littéralement Brunhilde Pomsel et joue à la perfection de l'ambiguité du personnage . Une rare qualité d'écoute dans la salle. Un spectacle à ne pas manquer.
Judith Magre est extraordinaire. Elle entretient à merveille l'ambiguité du personnage, elle est littéralement habitée par cette Brunhilde Pomsel, pion passif du nazisme. Nous rejoignons ici le concept philosophique de la "banalité du mal" de Hannah Arendt.
A la veille de son 95e anniversaire, Judith Magre démontre que le métier de la scène entretient les neurones. Mordante, pétillante, émouvante, la comédienne nous promène dans les souvenirs de la centenaire Brunhilde Pomsel, secrétaire de Joseph Goebbels entre 1942 et 1945, comme si nous les avions vécus avec elle, sans jamais défaillir (ou seulement faussement). A l'issue de cette vie racontée en 1 heure 15, on ne sait si on est touché ou écœuré par cette femme, témoin "naïf" du nazisme. C'est tout le talent de Judith Magre.
Judith Magre est excellente, mignonne, interessante, charmante et touchante, j'ai beaucoup aimé, bravo Madame
La comédienne Judith Magre nous raconte avec brio, et souvent avec humour, l’histoire incroyable de cette secrétaire qui a travaillé au ministère de la propagande nazie. Elle évoque ses souvenirs, plus ou moins flous. Ses imprécisions et ses pertes de mémoire sont-elles dues à son grand âge ou est-ce pour elle le moyen de ne pas dire toute la vérité sur cette terrible époque ? Chacun peut en faire sa propre interprétation.
Un texte incroyable et tellement intelligent, une actrice époustouflante, une mise en scène tout en finesse et en sobriété. Bravo !
Époustouflante Judith Magre incarnant a la perfection cette femme ambigue qui a côtoyé fortuitement les hautes sphères de la Propagandastaffel Vraie ingenue ou ambitieuse sans scrupules? A-politique ou sympathisante Au spectateur d'en juger
75, boulevard du Montparnasse 75006 Paris