Armé parfois d'un micro, accompagné par un guitariste, électrique ou andalou selon le moment, de visions photographiques de Benedetto et de ses fantômes, mais désarmé la plupart du temps, c'est-à-dire à scène et à voix nues, Philippe Caubère incarne le poète, l'acteur, le démiurge.
Trois textes, l'un sur Vilar et le Festival d'Avignon, un autre sur Artaud et Marseille, un Magnificat enfin pour Gilles Sandier, seront comme enchâssés dans la poésie révolutionnaire des années 60. Les Poubelles du vent chantent -et raillent- les beatnicks, 68 et le Festival, dans les yeux duquel déjà, le 31 juillet 68, Benedetto plonge son regard de braise et « voit » tout : « au festival je n'ai pas vu le peuple, je n'ai vu que des flics ». Flamboyant, polémique et rock and roll.
J'ai ressenti ce spectacle comme une expression de liberté : Vilar, Benedetto, Artaud, Sendier ... j'ai rencontré ces êtres, ils vivent là, pleins d'une intense force créatrice, subversive, qui traverse la scène et touche le public. Monsieur Caubère, MERCI. PS : vous avez compris que vous n'avez pas besoin de connaître Vilar et ses amis, Philippe Caubère se charge de vous les présenter! Vous ami(e), courrez voir ce spectacle vivifiant!!! Vraiment.
J'ai ressenti ce spectacle comme une expression de liberté : Vilar, Benedetto, Artaud, Sendier ... j'ai rencontré ces êtres, ils vivent là, pleins d'une intense force créatrice, subversive, qui traverse la scène et touche le public. Monsieur Caubère, MERCI. PS : vous avez compris que vous n'avez pas besoin de connaître Vilar et ses amis, Philippe Caubère se charge de vous les présenter! Vous ami(e), courrez voir ce spectacle vivifiant!!! Vraiment.
Passage Molière - 157, rue Saint Martin 75003 Paris