Seul en scène, Jean-François Balmer retrace les temps forts du périple de Bardamu et nous entraîne à la rencontre des multiples personnages de cette saisissante épopée, chef d’oeuvre de la littérature française.
« Je n'avais pas beaucoup de choses pour moi, mais j'avais certes de la bonne tenue, on pouvait le dire, le maintien modeste, la déférence facile, et la peur toujours de ne pas être à l'heure, et encore le souci de ne jamais passer avant une autre personne dans la vie, de la délicatesse enfin... » C'est ça mon Céline, c'est celui-là qu'il faut mettre dans sa gibecière pour aborder le Voyage, un homme naïf qui va traverser ahuri un abattoir international en folie, dont il va s'échapper vivant mais pas indemne, marqué à la tête et pour toujours.
Jean-François Balmer
Adaptation de Nicolas Massadau.
« Du grand art. » Madame Figaro
« Balmer empoigne Céline avec une étonnante puissance. Un grand moment. » Le Point
« C’est avec tout son corps, toute sa personne que joue et que souffre et que pleure Balmer. Impressionnant de vérité. Admirable. » Le Figaro Magazine
« Un spectacle aussi intelligent que complet. » Pariscope
« Un acteur pour qui le désespoir célinien, cette manière de théâtraliser l’existence pour dépasser le désastre humain sont sans doute ceux d’une compréhension profonde. C’est avec une délicatesse toute musicale qu’il épouse le souffle et le rythme de cette langue insensée, et avec une tendresse troublante qu’il incarne, en maintenant une certaine distance « son » Bardamu. De la pâte humaine pure… Sacré Voyage que celui-là. Une réussite. » Le Monde
« Il en fait saisir dans les moelles l’humeur irréconciliable et l’absolu comique, au long cours d’une langue de la plus haute trempe. » L’Humanité
« Un spectacle symphonique avec un grand soliste… C’est tout à fait beau, d’une beauté fascinante : la voix de Jean-François Balmer, sa manière de tenir des rythmes, de changer de registre, de moduler ce texte… On est suspendu à ce récit. » Le Figaro
« Par sa composition prodigieuse, stupéfiante, Jean-François Balmer fait ressortir les fulgurances rageuses de cette prose et le comique désabusé de Céline. » La Croix
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