Dernière œuvre en prose d’Oscar Wilde, « De Profundis » est une longue et émouvante lettre d’amour écrite, lors de son incarcération, à son jeune ami Lord Alfred Douglas. Loin des fastes des premières et des cocktails, l’immense écrivain se met à nu avec un texte d’une grande beauté. Du fond de sa cellule, il ouvre son coeur et nous parle avec sincérité de sa descente aux enfers, de ses pensées sur l’Art, l’humanité, l’amour, le pardon, mais aussi de sa découverte du Christ, de l’humilité et de la beauté de l’âme…
Créée au Festival Notes D’Automne, cette lecture de notes et de mots fait naître une harmonie parfaite entre le sublime texte d’Oscar Wilde et la beauté des musiques de Chopin, Schubert, Schumann, Ravel, Bach… Magnifique de justesse et de sensibilité, la sobriété de cette lecture musicale d’une grande intensité nous offre des instants précieux.
« Avec modestie l’interprète s’efface derrière les mots sublimes de l’écrivain. » Télérama
« Magnifique de justesse, de sensibilité et de sobriété. » Le Parisien
« Un spectacle d’une totale sobriété qui encourage l’introspection. » La Terrasse
« Des instants précieux. » L’Humanité
« D’une justesse rare et d’une grande intensité. Un spectacle poignant. » Pariscope
Pour cette nouvelle version, je voulais que la musique entre en osmose avec le texte, qu’elle l’accompagne, le sublime. La première tâche fut de retravailler l’adaptation afin qu’elle ne trahisse pas et restitue au plus près le lyrisme et les sensibilités de l’auteur, mais aussi qu’elle laisse la place à des respirations musicales.
Wilde ayant pour la musique de Chopin une passion toute particulière, celle-ci devait être la clé de voûte musicale de cette lecture, laissant toutefois la porte ouverte à d’autres compositeurs touchant de plus ou moins près à l’univers de Chopin.
En mêlant la musique à cette lettre empreinte de spiritualité et de mysticisme, J’avais envie de me rapprocher de l’ambiance d’un oratorio (oeuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène et sans décor) afin de souligner toute la force et la beauté d’un moment de grâce et de rédemption.
Il ne s’agissait plus pour moi d’interpréter ce texte comme un acteur, mais d’être simplement un passeur, un récitant. Il fallait oublier le jeu pour redécouvrir le texte, se laisser porter par la lecture et s’ouvrir aux émotions et aux sentiments inattendus. Si la synergie entre le texte et la musique est atteinte, il ne reste plus qu’à se laisser aller et profiter de ce moment de plénitude.
Michel Voletti
La lecture musicale du De Profundis d’Oscar Wilde a été créée au festival Notes d’Automne qui a pour mission d’unir un auteur avec un compositeur. Dans ce contexte-là, nous avions choisi Oscar Wilde et Frédéric Chopin étant donné le lien affectif que porte Wilde à la musique de Chopin qui est son compositeur favori.
Dans le cadre de cette nouvelle présentation, nous avons approfondi et travaillé la mise en musique avec Pascal Amoyel. L’idée a été de rapprocher davantage la musique du texte de Wilde de façon à en faire presque un sous-texte (psychologique, émotionnel…). Nous avons ainsi exploré de nombreux univers musicaux et par conséquent, plusieurs compositeurs.
Étant donné l’affection de Wilde pour Chopin, il fallait absolument garder une connexion intime avec ce dernier. C’est pourquoi les compositeurs choisis ont un lien avec celui-ci : Bach de qui l’on connait l’influence dès le plus jeune âge sur Chopin, Schumann dont il était un ami proche, Ravel appartenant au courant impressionniste français (considéré comme un « pendant » ou en tout cas directement lié à l’héritage que Chopin laisse derrière lui), Grieg, surnommé « le Chopin du Nord », ou encore Schubert qui partage avec Chopin cette expression poétique parfaitement intime et presque douloureuse…
Bien que Chopin soit le compositeur prédominant et celui dont la musique revient maintes fois au cours de cette lecture, il nous est apparu évident que de s’ouvrir à d’autres mondes musicaux ne pouvait qu’accompagner au mieux la superbe lettre de Wilde.
Mickaël Lipari-Mayer
Un super spectacle qui nous porte, à la fois grâce à Mickael Lipari-Mayer et grâce à Michel Voletti, dans les mots D'ascar wilde, ici mise en scène d'un texte peu connu mais exceptionnel .
le texte et le comédien, la musique et le pianiste, tout est intense, émouvant, subtil et poignant. Un spectacle à ne pas manquer, quelque chose comme la grâce.
Un texte sublime porté par une musique parfaitement choisie. Et en prime un pianiste merveilleux qu'on aimerait voir dans les plus grandes salles.
une subtile harmonie entre texte et musique servie par des artistes poignants tout en sensibilité.Adeptes de la beauté et de l'émotion....précipitez-vous!
Pour 4 Notes
Un super spectacle qui nous porte, à la fois grâce à Mickael Lipari-Mayer et grâce à Michel Voletti, dans les mots D'ascar wilde, ici mise en scène d'un texte peu connu mais exceptionnel .
le texte et le comédien, la musique et le pianiste, tout est intense, émouvant, subtil et poignant. Un spectacle à ne pas manquer, quelque chose comme la grâce.
Un texte sublime porté par une musique parfaitement choisie. Et en prime un pianiste merveilleux qu'on aimerait voir dans les plus grandes salles.
une subtile harmonie entre texte et musique servie par des artistes poignants tout en sensibilité.Adeptes de la beauté et de l'émotion....précipitez-vous!
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