S’inspirant des mariages de son enfance, des récits d’exaltation chez les soufis du XIIIe siècle, des contes du Moyen-Orient et de la transe rurale de Jean Giono, l’auteure comédienne Hatice Özer accompagnée de trois musiciens virtuoses nous convie à un mariage sans mariés, où spectatrices et spectateurs seront les convives de cette fête aux couleurs de transe orientale.

L’Orchestre La sourde s’attèle à créer une symphonie particulière : une symphonie dont chacun des mouvements serait façonné par les histoires, les récits de personnes volontaires qui ont raconté aux musiciens leurs « miracles », ces signes de l’invisible qu’ils ont perçus.

S’inspirant de voyages en Afrique de l’Ouest, la compositrice, improvisatrice et pianiste Ève Risser prend la tête d’un ensemble de douze musicien.ne.s pour réunir percussions africaines et jazz contemporain, dans un mouvement libre et généreux.

Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, réjouissons-nous aujourd’hui d’une nouveauté : le concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, le concerto contre. Contre piano et contre orchestre.

Des sons perdus à jamais, l'idée de les retrouver, la possibilité de les retrouver, la possibilité de l'idée, l'impossibilité de les toucher, imaginer les retrouver, imaginer la possibilité de les toucher, recommencer pour mieux chercher.

La nuit, son ciel, sa lune, ses étoiles et ses veillées, un saxophone qui pleure, trois tambours, un rossignol plaintif et amoureux, le plus beau grain de la grenade, des sourcils carrés, les cheveux de ma mère, mes oncles moustachus.

Les « fake books » sont des recueils de chansons qui contiennent les informations les plus élémentaires d’un morceau : la mélodie, les accords et les paroles, permettant l’appropriation immédiate d’un répertoire.

Fourbi, c’est le grenier du groupe : on y retrouve toutes sortes de mélodies qui retracent son parcours, juxtaposées de manière aléatoire pour mieux les faire résonner. Une pépite musicale bousculée dans sa forme scénique par le regard de Jeanne Candel et Pierre-Antoine Badaroux.

Samuel Achache traverse les motifs de l’effondrement et de la renaissance, dans une pièce fragmentaire travaillée avec les Lieder de Schumann, qui continue à explorer librement les liens entre théâtre et musique.

La nuit, son ciel, sa lune, ses étoiles et ses veillées, un saxophone qui pleure, trois tambours, un rossignol plaintif et amoureux, le plus beau grain de la grenade, des sourcils carrés, les cheveux de ma mère, mes oncles moustachus.