Passionnée d’art depuis son plus jeune âge, Astrid Bayiha s’initie d’abord au chant et à la danse pendant toute son enfance avant de se lancer, il y a quinze ans, dans le théâtre.
En 2007, elle signe sa première mise en scène pour le festival Courts dans l’Herbe de Saint-Maur des Fossés après l’obtention de sa Licence d’LLCE Anglais à la Sorbonne Nouvelle. Toujours en quête d’exploration et d’échanges artistiques, elle crée durant l’année 2010 une Scène Ouverte Théâtre à Saraaba, un espace culturel dans le quartier de la Goutte d’Or, à Paris. Un rendez-vous mensuel accueillant différents artistes amateurs et professionnels.
Ses trois ans au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (2007-2010) lui donnent aussi la possibilité d’approfondir cette quête, grâce notamment à ses différents intervenants et metteurs en scène : Andrzej Seweryn, Guillaume Gallienne, Mario Gonzalez, Michel Fau, Yves Boisset, Sandy Ouvrier...
A sa sortie du Conservatoire en 2010, elle travaille avec le performer new-yorkais Eric Wallach, et joue le rôle-titre des Mamelles de Tirésias d’Apollinaire adapté en anglais américain, au Théâtre de la Reine Blanche.
En 2011, elle joue As you Like It de Shakespeare en tournée puis à Villeneuve-en-scène (Avignon), dans une mise en scène de Catherine Riboli.
En 2012, on la retrouve dans Trames, une création de Gerty Dambury, au Théâtre de Belleville.
Elle est à nouveau sur scène en janvier 2013 au Théâtre du Nord à Lille, puis en tournée, avec Retour à Argos, une libre adaptation des Suppliantes d’Eschyle, mise en scène par la traductrice et metteure en scène Irène Bonnaud.
Au mois de juillet 2013, elle joue dans Afropéennes d’Eva Doumbia à Avignon (Hauts Plateaux et L’Entrepôt), une adaptation des textes de Blues pour Elise et Femme in a city de Léonora Miano.
En 2014, elle commence la saison avec Pearl de Fabrice Melquiot, mis en scène par Paul Desveaux (Le Volcan / Scène National du Havre, Scène Nationale de Sénart, Théâtre de la Manufacture...). Puis, elle interprète Maryse Condé dans La Vie sans Fard, l’autobiographie de l’auteure mise en scène à La Criée de Marseille par Eva Doumbia, ainsi qu’au festival d’Avignon à la Chapelle du Verbe Incarné.
A partir du mois d’octobre, elle est dans Les Nègres de Jean Genêt, mis en scène par Bob Wilson au Théâtre de l’Odéon, puis en tournée (Comédie de Clermont-Ferrand, TNP- Villeurbanne...).
En 2015, Astrid Bayiha joue Rahmouna Sallah dans Haine des femmes, une adaptation du récit autobiographique de la militante algérienne faite et mise en scène par Mounya Boudiaf, à Présence Pasteur, durant le festival d’Avignon.
Au mois de septembre, elle joue Jaz de Koffi Kwahulé, une création qu’elle a initié avec l’aide d’Ayouba Ali à la mise en scène, au festival Seuls en Scène-Princeton French Theater Festival, à Princeton University aux Etats-Unis.
On la retrouve sur le plateau de l’Atrium-Tropiques, la Scène Nationale de Martinique au mois de novembre, pour jouer Suzanne Césaire, Fontaine Solaire, la prochaine création d’Hassane Kouyaté.
Depuis 2010, Astrid Bayiha est membre du comité de lecteurs du Jeune Théâtre National et y met régulièrement en espace des textes inédits ou peu connus d’auteurs contemporains.
Après une mise en lecture de sa pièce Mamiwata au JTN en février 2015, elle la met en scène au mois de mai de la même année au Théâtre Darius Milhaud.
Théâtre de l'Atelier, Paris
30 ans après la disparition de Jean-Luc Lagarce, Johanny Bert revisite sa pièce culte. Avec Vincent Dedienne.
Cartoucherie - Théâtre de la Tempête, Paris
M comme mystère. M comme mystère. Mais qui est-elle cette héroïne à l’âme déchirée que tant d’auteurs ont essayé de saisir à travers les âges et les langues ? Pour Astrid Bayiha, Médée est un monde en soi, une mosaïque. Nous voilà donc embarqués pour une traversée à la suite non pas d’une Médée unique, univoque, mais de tout un gynécée, une véritable cohorte de Médée.
Théâtre Ouvert, Paris
Lors de ce cabaret transatlantique, nous examinerons ce qui constitue, mue, disloque ou réunit les différentes échelles du temps adulte, dans les mots de leurs dignes représentant·es. Il s’agira d’identifier où se tisse le commun à travers des portraits subjectifs, des procès de bonne foi, des utopies naissantes ou lasses, des envies ou pas d’un ensemble, d’un mieux partagé.
TGP - CDN de Saint-Denis, Saint-Denis
Julie Deliquet orchestre ici la cohabitation entre travailleurs sociaux et bénéficiaires cabossés. Remarquable adaptation du documentaire de Frederick Wiseman, Welfare se révèle être une comédie humaine toute aussi absurde que burlesque. Spectacle d’ouverture du 77e festival d'Avignon.
L'étoile du nord, Paris
Fictions d'Asile aborde la crise de l’accueil des migrant·e·s. Il met au jour comment sont traitées les demandes d’asile en France à partir d'une enquête menée à la Cour Nationale du Droit d’Asile. Dès 14 ans.
Théâtre de Corbeil-Essonnes, Corbeil-Essonne
Comme dans La Rose pourpre du Caire, les personnages de Damien Dutrait crèvent l’écran, non pas du cinéma mais de la télévision familiale. Ils déferlent tour à tour dans le salon de la mère : le Président, les Encagoulés et même une certaine patineuse artistique… À partir de 14 ans.
Théâtre 13 - Bibliothèque, Paris
Fictions d'Asile aborde la crise de l’accueil des migrant·e·s. Il met au jour comment sont traitées les demandes d’asile en France à partir d'une enquête menée à la Cour Nationale du Droit d’Asile. Dès 14 ans.
Cartoucherie - Théâtre de la Tempête, Paris
Comme dans La Rose pourpre du Caire, les personnages de Damien Dutrait crèvent l’écran, non pas du cinéma mais de la télévision familiale. Ils déferlent tour à tour dans le salon de la mère : le Président, les Encagoulés et même une certaine patineuse artistique… À partir de 14 ans.
Théâtre des Abbesses, Paris
Théâtre Ouvert, Paris
Théâtre Ouvert, Paris