Rébecca Chaillon garde de ses années de collège un souvenir amer, lié à la stigmatisation de son corps, de sa sexualité et de ses origines. De cette rage, elle fait un poème performatif collectif, destiné à réparer les émotions violentes que les adolescentes et adolescents traversent souvent à l’aveugle. À partir de 13 ans.
À partir de 13 ans.
Revivre son adolescence… bonne idée ou cauchemar absolu ? La metteuse en scène et performeuse afroféministe et militante queer Rébecca Chaillon revient sur cette période charnière de la vie dans un spectacle foisonnant et libérateur.
Sur scène, quatre comédien·ne·s, dans la cantine d’un collège, déconstruisent notre rapport au monde et revivent les luttes intérieures que l’on traverse à cet âge pour devenir soi. Dans la lignée de ses performances autour du corps, du désir et des discriminations, l’artiste explore ici les motifs récurrents de l’adolescence, entre doutes, appétits et dégoûts – la métamorphose du corps, la sexualité naissante, le racisme ou encore la relation aux parents.
Sans tabous ni fausse pudeur, la pièce attaque de plein fouet ces sujets de société universels, rarement abordés au plateau. Dans un trop-plein d’émotions parfois violentes, souvent incomprises, on assiste à un tourbillon de l’intime qui se fait chemin vers la réconciliation avec soi-même. Rébecca Chaillon nous offre le spectacle que l’on aurait adoré voir à cet âge-là ; il s’adresse à toute personne cherchant à se réparer, à soigner son corps et son histoire. Un moment poétique et subversif, pour faire jaillir ensemble les choses que l’on n’a pas digérées.
« Servie par quatre formidables jeunes acteurs qui ont contribué à son écriture, la pièce de la dramaturge et performeuse Rébecca Chaillon exhibe les affres adolescentes de la génération Z. Ravageur, le spectacle dynamite, non sans avoir recours à l’autodérision, les stéréotypes. Un vrai régal ! » La Terrasse
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.