La pièce commence, peu avant 2008, juste avant le début de la crise financière. Julie et Louis rendent visite à Madeleine, leur grand-mère, qui est en froid avec leur père depuis près d’un an. Les enfants dressent un portrait apocalyptique de l’état de leur père : d’habitude économe et inquiet, il est devenu subitement euphorique et dépensier. Il a décidé de remplacer les antidépresseurs par une pilule rajeunissante et s’apprête à vendre la maison de famille. Madeleine décide de se mêler de ce qui ne la regarde pas : l’argent de son fils…
Nathalie Fillion, auteur et metteur en scène, dirige trois générations de comédiens dans cette épopée contemporaine, où tout le monde s’aime, où tout le monde veut le bien de l’autre, mais tout le monde ne pense qu’à son propre bien. Une comédie contemporaine sur la famille, l’argent et l’héritage, qui interroge le rapport à l’être et à l’avoir.
Par la Cie Théâtre du Baldaquin.
Le texte est publié aux éditions Actes Sud-Papiers (janvier 2012).
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris