Une fête foraine. Une gamine, seule, accrochée à sa carabine, à un stand de tir : elle veut le gros dauphin en peluche. Un ami de son frère arrive. Il est supposé la surveiller, la protéger, qu’il ne lui arrive rien. Progressivement, le trouble s’installe entre eux.
Une fête foraine. Une gamine, seule, accrochée à sa carabine, à un stand de tir : elle veut le gros dauphin en peluche. Un ami de son frère arrive. Il est supposé la surveiller, la protéger, qu’il ne lui arrive rien. Progressivement, le trouble s’installe entre eux. Finalement, la gamine accepte de suivre le jeune homme pour aller manger une barbe à papa en sa compagnie. Sur le chemin, elle accepte également de lui donner la main. Ce simple geste provoquera l’irréparable.
« La densité de la pièce où aucun mot n’est de trop, où le non-dit a son mot à dire, confirme si besoin était la qualité et l’originalité du travail de Pauline Peyrade. » Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart
« Une pièce coup de poing. La mise en scène implacable d’Anne Théron et le jeu percutant d’Elphège Kongombe Yamalé et de Mélody Pini en soulignent toute la férocité. » Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’oeil d'Olivier
« Ce n’est pas une réparation. Ce n’est pas une résilience. Parce qu’il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu’à la violence extrême ne répond pas l’espoir, ni la compassion, ni la compréhension. Parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas sauver, des irréparables. Parce que l’irréparable ne doit pas être un renoncement. Parce que quand on a été tiré trop bas il n’y a pas de sortie par le haut, il faut éclater le mur à la dynamite pour se sortir du trou. Parce que l’Histoire a canonisé Martin Luther King et diabolisé Malcom X, alors que l’un n’aurait pas pu se faire entendre sans l’autre. Parce qu’on exhorte les soumis-e-s à la non-violence, au silence, à l’humour, à la patience, afin d’éviter que les forces ne se renversent. Parce que les femmes qui usent de la violence deviennent aussitôt des monstres. Parce que ça ne peut plus se passer comme ça. Parce qu’à la violence répond la violence, implacable, furieuse.
Le point de départ de l’écriture, c’est l’histoire d’une enfant de onze ans qu’un tribunal français a reconnue consentante à son propre viol. (…) »
Pauline Peyrade
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris