Anagrammes pour Faust

Aubervilliers (93)
du 20 mars au 13 avril 2008

Anagrammes pour Faust

Postulat de départ : les objets du quotidien, cendriers, brosses à dents, rouleaux de papier toilette… ont comme certains d'entre nous des angoisses métaphysiques et aspirent autant que nous à la vie éternelle. Un postulat qui nous mène tout droit vers Faust, celui-là même qui vendit son âme en échange de l'immortalité. Aussi, l'espace que crée Ézéquiel Garcia-Romeu sous nos yeux écarquillés est habité par des comédiens qui se donnent la réplique sur le monologue d'un Faust écrit à partir de plusieurs textes.

Au théâtre, c’est l’aventure de l’interrogation qui me fascine et toutes les inconnues qui forment encore des univers inexplorés." Ézéquiel Garcia- Romeu

Laboratoire utopique
La presse

  • Laboratoire utopique

Installation d’hallucinations Faustiennes
Pour une machine à écrire télécommandée, faisant office de phonographe, radio, brosse à laver les dents, casseroles, cendriers… faustiens
Une image vidéo en guise de spectre…
Pour trois Comédiens, parfois quatre, dont une Marguerite dénudée
Pour deux Manipulateurs et leur valise d’Objets
Parfois plusieurs valises… méphistoliennes

Postulat de départ : les objets du quotidien – cendriers, brosses à dents, rouleaux de papier toilette, etc. - aspirent comme quelques-uns d’entre nous à la vie éternelle. Ce n’est pas sans nous rappeler un certain Faust qui vendit son âme au diable en échange de l’immortalité. Parmi toutes les histoires que ce mythe a nourries, Ezéquiel Garcia-Romeu imagine la sienne en s’inspirant de L’Invention de Morel d’Adolfo Bioy Casarès, grand ami de Borges, où une caméra anthropophage vole l’âme de quelques « élus » rendant ainsi permanente l’illusion de leur vie et de Monsieur Teste de Paul Valéry qui s’inventa un double fictif à jamais vivant.

Au fil d’un monologue où comédiens et objets se donnent la réplique, on part à la rencontre de ce Faust multiple – à recomposer. Notre imagination déambule sur un plateau intemporel transformé en un véritable atelier prométhéen où l’on s’active à fabriquer la vie. Celle-ci s’incarne avec poésie dans toute chose. On est pris comme dans une boîte magique, boîte de Meccano qui a à voir avec l’enfance, où l’on joue avec la matière, les sons, les images. Le Malin en personne s’invite à la table de ce laboratoire utopique : il vient lui aussi réclamer son reste de supplément d’âme…

Les installations protéiformes d’Ezéquiel Garcia-Romeu, allant du théâtre d’objets à la vidéo, plongent le spectateur dans des fragments d’ailleurs, fascinants. Un doux délire faustien en perspective, beau à regarder et à méditer. Une élévation de l’âme sur jeu de savant fou, à la recherche d’un peu d’éternité…

Librement adapté de Faust de Pessoa, Monsieur Teste de Paul Valéry, L'Invention de Morel de Adolfo Bioy Casarès, Jorge Luis Borges, Éliphas Lévi… avec des textes d'Ézéquiel Garcia-Romeu.
Construction marionnettes et manipulation : Pascale Pinamonti.

  • La presse

"Un très insolite moment de théâtre. Où l’on se prend à penser et regarder à la fois, entre gravité et légèreté. Des images saisissantes, des acteurs savoureux, quand le théâtre vous mène sur les chemins buissonniers…" Télérama

"Une fascinante cérémonie. On est envoûté. C'est délicat, bref. Sérieux comme un jeu d'enfant. A voir pour réfléchir et rêver en même temps." Le Figaro

"Un trésor signé Ezéquiel Garcia-Romeu, le magicien. (D'une) fine et étrange beauté ce "Faust" (…) avec de sublimes marionnettes et des acteurs dont Hervé Pierre, gourmand bricoleur et croqueur de mots." Le Nouvel Obs

"Une réinterprétation du mythe faustien pleine d’humour et de magie. Un spectacle joliment inventif." Les Inrocks

"Il y a toujours du mystère dans les propositions d'Ézéquiel Garcia-Romeu, que partagent des acteurs et des marionnettes, des poupées souvent minuscules qui imposent le pouvoir énigmatique et donnent aux représentations un supplément d'étrangeté enivrant. Jeu avec l'illusion, le faux-semblant, la pénombre et la lumière. On est pris dans une boîte magique, boîte qui a à voir avec l'enfance. Trappes imperceptibles, voyage d'objets. Son. Voix qui se répondent… Les spectacles d'Ézéquiel Garcia-Romeu ne ressemblent à rien de ce que l'on connaît et on ne les oublie jamais. Ce sont des bijoux de délicatesse, des objets rares et précieux, qui font appel à tous les arts de la scène". Le Figaro, 2004

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Théâtre de la Commune

2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers

Bar Grand Paris Librairie/boutique Restaurant Seine-Saint-Denis Vestiaire
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  • Bus : André Karman à 73 m, Mairie d'Aubervilliers à 297 m, Paul Bert à 357 m
  • Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre

    Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.

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Théâtre de la Commune
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Spectacle terminé depuis le dimanche 13 avril 2008

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