C’est la troisième fois que Stéphane Braunschweig met en scène Racine. À nouveau, il s’intéresse à la façon dont ses tragédies installent les crises passionnelles au bord de bascules historiques, non pas la paix après la victoire des Grecs sur les Troyens, mais une après-guerre instable, qui semble pouvoir retourner au chaos à tout moment.
Surtitré en anglais les 18, 25 novembre et 2, 9, 16 décembre, surtitré en français le 8 décembre, avec audiodescription les jeudi 7 et dimanche 10 décembre.
Après Britannicus à la Comédie-Française en 2016, et Iphigénie aux Ateliers Berthier en 2020, c’est la troisième fois que Stéphane Braunschweig met en scène Racine. À nouveau, il s’intéresse à la façon dont ses tragédies installent les crises passionnelles au bord de bascules historiques : dans Britannicus, l’avènement de la tyrannie de Néron, dans Iphigénie, le déclenchement de la guerre de Troie ; et dans Andromaque, non la paix après la victoire des Grecs sur les Troyens, mais une après-guerre instable, qui semble pouvoir retourner au chaos à tout moment.
Depuis sa création triomphale en 1667, cette pièce d’un jeune auteur de vingt-huit ans est célèbre par la chaîne d’amours impossibles, non réciproques, qui est son intrigue. Mais cette impasse dévorante, se demande Stéphane Braunschweig, n’est-elle pas liée aussi à ce que sont tous ces personnages, qu’ils soient vainqueurs ou vaincus : des survivants, déjà dévastés par l’horreur qu’ils ont traversée ? Il voit Andromaque comme une pièce post-traumatique, dont les héros marchent dans le sang, sur une crête, entre résilience et retour d’une violence sans frein : Pyrrhus, fils d’Achille, rêve d’une guerre totale contre son propre camp, pour obtenir Andromaque ; Oreste, ambassadeur, a pour mandat l’assassinat d’un enfant, héritier du trône de Troie ; Hermione, fille d’Hélène, ne recule pas devant le meurtre. Après Comme tu me veux de Pirandello, pièce hantée par la Grande Guerre, Stéphane Braunschweig met à nouveau en scène des identités saccagées par l’histoire.
« Stéphane Braunschweig est un des rares à monter Racine avec un infini respect et une audacieuse liberté. » Télérama TTT
« La mise en scène de Stéphane Braunschweig, directeur de l'Odéon, éblouit par sa sobriété, ses actrices et ses acteurs remarquables. Une réussite. » Le Figaro
« Coup de sang et coup de maître de Stéphane Braunschweig : le directeur du Théâtre de L'Europe met en scène la tragédie de Racine telle une pièce de guerre. Un beau carré d'acteurs vengeurs. » Les Echos
« Servie par de remarquables comédiens, la mise en scène [de Stéphane Braunschweig] est une sublime réussite. » La Terrasse
« Stéphane Braunschweig réussit son Andromaque. Il met tout en œuvre pour que la pièce parle à chacun et le public ne s’y trompe pas. Il l’écoute dans un silence absolu et lui fait un triomphe à la fin. » L'Œil d'Olivier
Remarquable interprétation du texte de Racine. Dommage que la mise en scène soit si étrangère à l’esthétique de la Grèce antique !
Remarquable mise en scène et formidable interprétation qui servent parfaitement la puissance de l'oeuvre
Mise en scène et scénographie au sommet de l'art théâtral. L'interprétation est de tout premier plan, avec un rôle superbe offert à la toujours excellente Bénédicte Cerruti mais encore des prestations tout aussi remarquables de ses partenaires dans des rôles moins flatteurs.
La mise en scène est superbe et l'interprétation très réussie, délicate, convaincante.
Pour 8 Notes
Remarquable interprétation du texte de Racine. Dommage que la mise en scène soit si étrangère à l’esthétique de la Grèce antique !
Remarquable mise en scène et formidable interprétation qui servent parfaitement la puissance de l'oeuvre
Mise en scène et scénographie au sommet de l'art théâtral. L'interprétation est de tout premier plan, avec un rôle superbe offert à la toujours excellente Bénédicte Cerruti mais encore des prestations tout aussi remarquables de ses partenaires dans des rôles moins flatteurs.
La mise en scène est superbe et l'interprétation très réussie, délicate, convaincante.
Le texte est authentiquement racinien mais les acteurs jouent en habit de ville. Le plateau minimaliste met les jeux dynamiques des acteurs en valeur. Comme c’est une tragédie classique, il est vivement conseillé d’apprendre l’histoire au préalable pour apprécier pleinement la complexité des émotions des personnages, magistralement interprétées !
La mise en scène était directe et forte, avec l’interprétation passionnée des acteurs , le décor et le costume simple mais efficacement symbolique. La représentation a bien poursuivi le drame. Cependant ce doit être une tragédie en vers. La récitation du vers racinien était désespérante. Les acteurs crient, ne peuvent pas vivre la poésie orale, qui est essentielle chez Racine à mon avis. Mais je suis ravie d’avoir rencontré un essai courageux. Merci
Une mise en scène fidèle aux cinq actes originaux. La sobriété de la trame va bien avec l’architecture néo-classique du théâtre Ódeon. L’interprétation austère et dévouée n’est cependant pas suffisante pour un public non averti. Les objets scéniques sont d’excellente qualité, mais il manque à mon avis de la musique et du dynamisme. Spectacle adéquat aux spectateurs habitués aux tragédies grecques.
La mise en scène est limpide, dans un décor épuré, et le comédiens sont formidables. Mention particulière à Oreste, Pyrhhus et Hermione qui sont d une densité glaçante.
Place de l'Odéon 75006 Paris