Antigone, c’est celle qui a dit non. Elle est cette héroïne romantique, symbole du courage, celle qui s’élève face à l’injustice. Parce que le mythe d'Antigone fait partie d'un imaginaire partagé, il est possible de l’emmener ailleurs. Retrouver la figure familière et l’introduire dans un nouveau décor. Loin de l’agora athénienne, ici, dans notre réalité, notre monde contemporain.
Nous avons vite su que nos Antigone pourraient très bien être d’Athènes, de Paris, ou de Kandahar. Nous avons vite su que nos Antigones seraient nombreuses et nombreux. Un cas de désobéissance civile a particulièrement retenu notre attention : celui des hackers, des hacktivistes, et notamment des Anonymous. Leurs armes ne tuent pas, mais le contre-pouvoir qu’ils représentent semble potentiellement puissant, quoique difficile à évaluer et sujet à tous les fantasmes. En témoigne la disproportion entre les peines prononcées à l’encontre de ceux qui se font prendre, et les actes pour lesquels ils sont condamnés.
Dans notre histoire, Antigone sera donc le pseudonyme et l’avatar d’une hackeuse, qui un jour, décide de dire «non» aux prescriptions autoritaires d’une finance globalisée en s’attaquant via internet à l’une de ses institutions.
« Avec Maïanne nous continuons à explorer les chemins des révolutions empruntés ensemble lorsqu'il y a trois ans elle était venue avec ROUGE. Elle revient cette fois avec Antigone faille zéro day. Comme pour Rouge je ne connais pas le spectacle... il n'est pas encore crée. C'est une affaire de compagnonnage, d'accompagnement avec Maïanne. Je suis heureux qu'elle revienne « à la maison » avec un enfant et un nouveau spectacle. Un autre chemin s'ouvre. Je le lui souhaite beau. Maintenant j'ai hâte de découvrir avec vous. »
Christian Benedetti
16, rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville
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