La pièce
La mise en scène
La compagnie Xzart
La presse
Une exploration poétique du monde d'aujourd'hui à travers le prisme grossissant du surréalisme des situations et des personnages. La guerre, l’immigration, la mort : on y retrouve les thèmes chers à Matéi Visniec traités dans ce réalisme onirique qui lui est propre. Ces petites formes correspondent parfaitement à son humour incisif et grinçant, coloré d'une pointe de cet absurde du quotidien qu'il maîtrise au plus haut degré.
La pièce est édité aux Editions Lansman.
Ce projet est basé sur l’énergie du jeu des comédiens. Le réalisme présent dans les textes est la base de l’univers du projet, à la fois cruel et onirique. Comme dans Kafka, on peut y voir de l’humour, mais un humour très spécifique qui n’est là que pour faire ressortir une vision sombre du monde, à travers des personnages qui le subissent avec une certaine impuissance.
La scénographie place le spectateur dans un univers qui sort de son imaginaire, c'est-à-dire qu’il est suggéré plus que montré par l’utilisation d’accessoires signifiants et non par une reconstruction réaliste de l’espace.
La collaboration avec Matéi Visniec a débuté après une rencontre au Centre National des Ecritures de Villeneuve lez Avignons.
Créée en 2003, elle est dirigée par Michel Rosenmann.
Xzart reprend de façon plus radicalement contemporaine son travail en direction du public adulte. Après Description d’un combat de F. Kafka, le Moine de MG Lewis, Karagoz ou la Tragédie humaine, La célébration des invisibles (en collaboration avec les Percussions de Strasbourg), Kachtanka d’A. Tchekhov, spectacles créés en France ainsi que Pinocchio de Collodi suivi de Don Juan de Tirso de Molina, mis en scène en Russie, Michel Rosenmann crée 10 jours ensemble de JL Bauer, pour le festival « objet et comédie » sous la direction artistique de François Lazarro, bientôt suivi par Labiche remix : les timides (réécriture de J-L Bauer).
Xzart souvre à de nouvelles rencontres et collaborations.
« Une douzaine de courtes pièces où cinq acteurs passent d’un rôle à l’autre au gré des situations. L’auteur, Visniec, parcourt l’univers absurde du communisme des pays de l’Est et le monde sans âme du capitalisme. La guerre n’est jamais très loin et, jusque dans l’au-delà, les militaires paradent. Peu de moyens mais une richesse de l’interprétation : Olivier Claverie, Marie Beldiman d’Orval, Codrina Pricopoaia et Benjamin Grognet ont le sens de la farce tragique et l’art de l’émotion juste suggérée au cœur du dérisoire. La mise en scène est, elle, drôle et coupante. » Gilles Costaz, Zurban.
Attention aux comédiens enjoués qui s'amusent dans ces saynètes surréalistes. Attention au public qui n'a plus que deux semaines pour partager un moment de poésie. Attention de ne pas oublier de profiter d'un peu d'intimité au théâtre de Nesle. Allez-y !
Attention aux comédiens enjoués qui s'amusent dans ces saynètes surréalistes. Attention au public qui n'a plus que deux semaines pour partager un moment de poésie. Attention de ne pas oublier de profiter d'un peu d'intimité au théâtre de Nesle. Allez-y !
8, rue de Nesle 75006 Paris