Pour honorer ce chef-d’œuvre de Lully, Alexis Kossenko réunit à ses côtés une équipe rompue à ce répertoire et menée par le couple Véronique Gens et Mathias Vidal.
Opéra donné en version de concert, chanté en français, surtitré en français et en anglais.
Si Alceste connaît une fin heureuse, rien de tel pour Atys qui marque une première dans le genre de la tragédie lyrique avec une fin tragique. C’est un ouvrage que le Louis XIV appréciait beaucoup, en particulier la célèbre scène du sommeil du héros à l’acte III. Succès royal donc, mais aussi succès public à la différence d’Alceste, ce qui vaudra à l’ouvrage d’être surnommé « l’opéra du roi ». Quinault fut ici particulièrement inspiré pour son livret. Sur cette trame de l’amour contrarié, Lully a écrit une musique des plus séduisantes où alternent danses festives et lyrisme amoureux au travers d’airs, duos, trios, quatuors le tout ponctué par des chœurs de toute beauté. Difficile de résister à une telle page, d’une force irrésistible et d’une beauté de timbres et de couleurs éblouissante. Pour honorer ce chef-d’œuvre trop rare au concert, Alexis Kossenko a réuni à ses côtés une équipe rompue à ce répertoire et menée par le couple Véronique Gens – Mathias Vidal.
Avec l'ensemble Les Ambassadeurs-La Grande Écurie et les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles dirigés par Fabien Armengaud.
15, avenue Montaigne 75008 Paris