Titus et Bérénice vivent un amour impossible. Ils ne peuvent se l’avouer. Bérénice ne peut pas même le concevoir : depuis cinq ans, son amant n’a cessé de lui jurer une passion éternelle. Quant à Titus, il préfère s’étourdir, s’aveugler. Mais voici que s’est levé le jour tragique. Entre la loi du monde et la foi des amants, il va falloir choisir. Et ce choix est un mortel déchirement.
Il semblerait pourtant que Titus n’ait qu’un mot à dire pour dicter son désir à l’univers entier et s’unir à Bérénice. Elle-même l’y encourage : “Dites, parlez !” Pourquoi donc reste-t-il interdit ?... Racine l’a lui-même indiqué : “toute l’invention”, ici, “consiste à faire quelque chose de rien”. Ce “rien” est une ligne de partage qui sans bruit, sans coup de théâtre, s’ouvre entre ceux qui s’aiment et les écarte l’un de l’autre, creusant l’abîme tout en élevant leurs paroles d’une “tristesse majestueuse” à la puissance d’un chant d’absolue passion.
Célie Pauthe, comme ses mises en scène d’Une Bête dans la jungle, puis d’Un amour impossible l’ont démontré, est particulièrement sensible à ces histoires poignantes où se concentre l’essence d’un lien intime. Sa Bérénice, à laquelle elle est parvenue à force de lire Duras, naîtra de la même intuition.
« C’est un Racine à la fois intime et vivant que mettent en majesté la metteuse en scène Célie Pauthe et sa magnifique actrice, Mélodie Richard, avec cette Bérénice en état de grâce » Fabienne Darge, Le Monde, 25 mai 2018
« Une sagesse heureusement bousculée par son choix d'une actrice hors norme pour incarner Bérénice : Mélodie Richard. Son mélange de fragilité et de détermination, sa façon de passer du rire aux larmes, puis de l'amante éplorée à la reine outragée, la modernité et la grâce de son jeu fascinent et bouleversent. » Philippe Chevilley, Les Echos, 14 mai 2018
« Célie Pauthe a trouvé en Mélodie Richard une Bérénice éclatante qui illumine sa mise en scène. C’est un volcan d’amour qui relègue au second plan tous les autres personnages de la pièce. (...) La voix de Duras en écho aux alexandrins de Racine, idée magnifique de Célie Pauthe ; elle éclaire les vers. » Stéphane Capron, Sceneweb, 13 mai 2018
« La comédienne [élodie Richard], aérienne, élancée, royale avec modestie, impose son talent, lumineuse de bonheur ou déchirée de désespoir. Quand au comble du malheur, ne s’appartenant plus, elle se lamente en hébreu, elle se révèle une grande tragédienne. » Corinne Denailles, webtheatre
Une belle tragédie portée par une belle mise en scène et des comédiens très justes
Texte évidemment magnifique, mise en scène inventive. Duras bienvenue, Baudelaire nettement moins. D'où vient que je suis restée un peu en dehors, froide comme l'ambiance générale de l'interprétation ?
J'ai adoré ! quelle merveille! un petit bémol si j'ose, n'ai pas apprécié la vidéo qui rompait le charme des magnifiques interprétation des comédiens
L'acoustique de la salle est médiocre. Au rang M, certains textes ne sont pas audibles. La mise en scène est correcte et les décors sobres mettent les acteurs en valeur. Je trouve Bérénice un peu "Petite fille" face à un Titus excellent dans la deuxième partie. Un plaisir cependant de retrouver Racine.
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Une belle tragédie portée par une belle mise en scène et des comédiens très justes
Texte évidemment magnifique, mise en scène inventive. Duras bienvenue, Baudelaire nettement moins. D'où vient que je suis restée un peu en dehors, froide comme l'ambiance générale de l'interprétation ?
J'ai adoré ! quelle merveille! un petit bémol si j'ose, n'ai pas apprécié la vidéo qui rompait le charme des magnifiques interprétation des comédiens
L'acoustique de la salle est médiocre. Au rang M, certains textes ne sont pas audibles. La mise en scène est correcte et les décors sobres mettent les acteurs en valeur. Je trouve Bérénice un peu "Petite fille" face à un Titus excellent dans la deuxième partie. Un plaisir cependant de retrouver Racine.
J'ai beaucoup apprécié les comédiens, le jeu de Titus et de Bérénice est d'une grande qualité...et le texte de Racine!
Une très belle version de Berenice !! La mise en scène est sobre, très belle, très touchante, Et sans snobisme de modernisme... les acteurs sont vrais, le texte de Rackne prend vie d'une façon incroyable, naturelle, émouvante, très émouvante
Magnifique interprétation de Bérénice, magnifique texte de Racine, bel entrelacement avec Césaree de Duras! Émotion à son comble, bravo à la metteuse en scène
Superbe mise en scène qui révèle la force intemporelle du texte de Racine et son éclairage par Duras est très fort
In texte extraordinaire servi par deux formidables comediens (Titus et Berenice). LEs seconds roles sont moins convaincants, mais l'emsemble reste tres beau...
primo, l'accoustique de cette salle est très médiocre. Au rang M, je perdais un mot sur deux. (même observation pour Saigon) Les acteurs n'ont pas le rythme ni l'ampleur vocale pour dire du Racine. On a du mal à les prendre pour des généraux valeureux, et encore moins pour l'empereur naissant. L'ensemble de la mise en scène et du jeu des acteurs ont transformé la pièce la plus raffinée de Racine en une dispute dans un couple + un amoureux transi. mes petites-filles (20 ans) qui n'ont pas été nourrie dans le théâtre classique ont trouvé la représentation excellente...
Pourquoi ?? Mise en scène plus que contestable. Brusquement Bérénice se met à parler en hébreu, pourquoi (à cette époque à Césarée, on parlait l'araméen). Elle crache par terre (pourquoi??), etc etc.. Les acteurs sont à peine audible, le verbe racinien est mal dit. Arsace est une femme (intérêt??) Une belle somme de contresens
Formidable adaptation de cette pièce à notre époque , sans exagération ,décors appropriés , costumes sobres. J' ai tellement aimé le jeu , la diction des acteurs .... la video certes de circonstance , un peu moins car elle brise un peu à mon goût le rythme de la pièce . Le poème de Beaudelaire en revanche , passe bien tout en créant une immense surprise à l' écoute du premier vers . Bravo en tout cas !
Super !
8, boulevard Berthier 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.