C'était mieux avant

Une pièce à conviction
Notes du metteur en scène
Compagnie M-G Pessoa

• Une pièce à conviction

Au rayon farces et attrapes des temps d’aujourd’hui, Emmanuel Darley, auteur, et Gilles Dao, metteur en scène, ont déniché les simulacres du langage politique, commercial, médiatique et autres. Langue de bois, dit-on, langue qui resplendit de vacuité, qui dénonce la pauvreté des réflexions, langue méprisante aussi.

Le théâtre se doit alors de redistribuer les mots, de leur donner la chance d’une profondeur. De relier, également, les Denhauts et les Denbas, les Farçais et les dangereux slamistes… Au cœur de l’actualité, proposer une pièce à conviction, une vraie, manière d’ouvrir la fenêtre et d’éviter l’encrassement, le repli sur soi. Courage, parlons !

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• Notes du metteur en scène

Ce texte est une commande qui s’inscrit dans l’histoire que nous tissons à travers nos autres projets. Emmanuel Darley occupe une place inédite dans le processus de création : adaptation d’un roman, collaboration aux répétitions…

C’est avant tout un travail sur le langage, sur les langues de bois (politique, administrative, amoureuse, sociale). Il s’agit d’une farce, à partir des programmes politiques des dernières présidentielles et législatives, des déclarations dans les médias, une tentative de saisir les bouleversements qu’a connus la société française les 21 avril et 21 juin, la vacuité, la pauvreté de la pensée politique, les notions de la France d’en bas/France d’en haut, le tout sécuritaire…

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• Compagnie M-G Pessoa

Créée en 1995 par Gilles Dao, la Compagnie M-G Pessoa est née d’un désir de travailler sur les écritures contemporaines. L’acte fondateur fut la création de l’événement Bernard-Marie Koltès à Rio de Janeiro, autour de la mise en scène de Roberto Zucco en langue portugaise au Centro Cultural do Banco do Brasil en septembre/octobre 1996.

La compagnie met en place des chantiers notamment au Petit-Odéon (Théâtre National de l’Odéon) : Barbe-Bleue, espoir des femmes et Adam Geist de Dea Loher, Un Gâchis d’Emmanuel Darley, Indigents d’Emmanuel Darley à la Chartreuse et à Saran en 2002 et 2003.

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