Chute d'une nation - Episode 1 : la petite phrase

du 30 septembre au 14 octobre 2012
1h45

Chute d'une nation - Episode 1 : la petite phrase

Dans les coulisses de la sphère politique et électorale, suivez le destin palpitant d’hommes et de femmes - personnalités publiques ou acteurs de l’ombre. Ce premier épisode passionnant d'une innovante série théâtrale porte sur les incertitudes de la démocratie. Une intrigue riche et mordante : vous ne verrez plus l'engagement politique comme avant !

Série théâtrale, épique et politique en 4 épisodes
Episode 1 : La petite phrase
Note d'intention
La presse

  • Série théâtrale, épique et politique en 4 épisodes

Jean Vampel est un député intègre et travailleur mais anonyme et peu ambitieux. Poussé par ses proches qui lui rêvent un destin, il profite d’un concours de circonstances pour participer aux primaires de l’Union de gauche. Il sait qu’il ne gagnera pas, mais veut se servir de la campagne pour « exister » un peu plus. Six mois plus tard, la France ouvrira la page la plus sombre de son histoire…

Il s'agit donc d'une série théâtrale en 4 épisodes dans laquelle chaque épisode est une pièce à part entière. Ils seront programmés en alternance de janvier à avril et se joueront toujours accompagnés d'un " précédemment " et d'un " prochainement " en jeu.

  • Episode 1 : La petite phrase

A la tête du Rassemblement Démocratique, l’unique parti de droite, la Présidente Alatar mène le pays d’une main de fer depuis quatre ans. Au sein de l’Union de Gauche, Jean Vampel n’est qu’un député anonyme bien que compétent et travailleur. Il n’a pas conscience qu’il est au début de « quelque chose ». Il se retrouve brièvement projeté sur le devant de la scène. Mais son début de notoriété va faire naître en lui et en ses proches d’autres ambitions. Il se lance dans les primaires de son parti.

Même s’il sait qu’il perdra très probablement, il espère pouvoir ainsi continuer à exister médiatiquement. Alors que la campagne débute, son équipe apprend la candidature d’un certain Merendien. Et déjà, tout change. Car Merendien est un ministre de la Présidente en exercice. La démarche de Merendien est donc surprenante. Et surtout inquiétante, car beaucoup le soupçonnent de positions nettement plus radicales que ce qu’il affiche publiquement.

  • Note d'intention

L’histoire de Chute d'une nation se passe dans une France proche de la nôtre (dont tous les personnages et évènements sont fictionnels). Mais elle vient de là, de cette idée que la démocratie est incroyablement fragile, qu’elle dépend de la bonne volonté des hommes, de tous les hommes, de toutes les générations. Elle ne permet aucun moment de faiblesse, aucune génération inconsciente, qu’aucun homme de pouvoir ne fasse un jugement tactique malheureux…

Il y eut aussi l’élection de 2002. Plus que par le résultat, j’ai été marqué par les réactions des gens. L’effroi, l’incrédulité chez beaucoup de monde, même chez ceux dont le vote faisait défaut à Jospin pour accéder au second tour. Mais si 2002 a réveillé ce souvenir de la fragilité de la démocratie, cette pièce a l’ambition d’être plus large, de parler de la démocratie d’hier et de demain et de ceux qui la font, qui la feront. Ce projet est une fiction, en aucun cas un manifeste pour ou contre tel ou tel autre homme politique.

Il s’agit pour moi d’explorer les choix de quelques hommes à un moment où l’Histoire bascule. Quand, comment et à quel point réalisent‐ils qu’il se joue quelque chose de différent, dont ils sont les acteurs pour le meilleur ou pour le pire ? Comment gèrent‐ils les choix qui vont faire basculer l’Histoire ? Quels impacts les violentes secousses de l’Histoire ont‐elles sur eux, sur leurs engagements, leurs convictions ?

Comment se comportent‐ils quand ils entrent dans l’oeil du cyclone, quand l’Histoire commence à s’écrire sous leurs pas, par leurs mots, par leurs actes ? Ce qui m’intéresse aussi, c’est le cheminement de ces hommes, de la quasi innocence avec laquelle un jeune député se lance dans les primaires, à la conscience violente d’avoir une part de responsabilité dans un événement d’une gravité extrême.

En ce qui concerne la forme, l’idée de la série s’est imposée pour ce projet. Elle permet de développer des personnages, une intrigue, sur une plus longue durée, de leur donner une ampleur autre, d’apporter un lyrisme, et également une gestion du suspens très différente et très excitante. J’espère que le récit en sera plus aéré, suffisamment complexe pour le rendre crédible, qu’il aura la durée nécessaire, la durée juste, à mes yeux.

Et c’est un passionnant défi d’écriture.

Yann Reuzeau

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  • La presse en parle

« Enfin une vraie pièce politique subtile et intelligente ! Ce premier épisode d'un spectacle qui en comptera quatre met vraiment l'eau à la bouche… » Figaroscope

« Dans les coulisses de la sphère politique et électorale, suivez le destin palpitant d’hommes et de femmes - personnalités publiques ou acteurs de l’ombre. Ce premier épisode passionnant d'une innovante série théâtrale porte sur les incertitudes de la démocratie. Une intrigue riche et mordante : vous ne verrez plus l'engagement politique comme avant ! » Theatreonline.com

« L’empreinte des bonnes séries américaines (…) l’écriture efficace touille dans la pâte politique de la France d’aujourd’hui : on y parle d’un parti de gauche, des primaires, des pressions, des égos, des médias... (…) Les acteurs, tous justes, font des politiciens plus vrais que nature. » Télérama

« Une pièce politique, une vraie. Pas une pièce politicienne qui prendrait parti pour un camp ou un autre ni une rélexion philosophique sur l'art de gouverner un pays mais une plongée dans l'univers du politique avec ses coups bas, ses grandeurs, ses mesquineries, ses aspirations. L'auteur réussit à ne tomber ni dans la démagogie ni dans la complaisance. Le spectacle est d'autant plus convaincant que la distribution est de grande qualité. » Le Figaro magazine

« Un étonnant feuilleton théâtral. Ambitieux et brillant ! » Bakchich

« Une immersion prolongée dans les eaux troubles de la caste politique. L’auteur a choisi de conter par le menu une lutte pour le pouvoir, à travers des situations et des portraits illustrant tous les travers de la vie politique : l’ambition sans scrupule, la manipulation de l’opinion, les coups bas des conseillers en com' dénués de tout principe, les petites combines et les grandes magouilles, les règlements de compte et les compromissions. C’est du théâtre à l’estomac. Il faut être suivre le rythme endiablé des stratégies mises en œuvre par les divers personnages. Tout va très vite. Les bons mots s’enchaînent. Le public rigole, se passionne, s’esclaffe, et ça marche. » Marianne

« Yann Reuzeau sait visiblement de quoi il parle, et parvient à rendre parfaitement claire une intrigue assez complexe qui nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir, au rythme des alliances et des compromissions. Il dissèque sans parti pris : aucun manichéisme ici, ni cynisme ni révolte, mais le souci de représenter fidèlement les travers de la démocratie et les impasses qui peuvent conduire au pire. Un authentique auteur, des comédiens de qualité. » Les Trois coups

« Un spectacle étonnant qui fait pas mal de bruit grâce au bouche à oreille. En matière de théâtre c’est tout à fait nouveau et très excitant. C’est extrêmement efficace. Il est recommandé d’aller faire un tour la Manufacture des Abbesses où le don assez sidérant de Reuzeau pour les dialogues fait mouche et où les comédiens n’hésitent pas à appuyer sur la pédale. C’est la règle d’une campagne. » Le Monde

« Un texte impressionnant. On a l’impression de vivre en très léger différé ce qui nous est offert dans les enjeu politiciens de maintenant. Un merveilleux théâtre. Précipitez-vous !» France Inter, Laure Adler

« Drôle et angoissant. » Le nouvel observateur

« Une pièce qui laisse tout le monde pantois, totalement fascinante. Un tableau épique et haut en couleur. » France culture

« Le tableau sans échappatoire est saisissant d'âpreté et de justesse. Les comédiens à la nervosité cinglante nous entraînent dans une véritable pétaudière où d'ingénieux soubresauts dramatiques lié à la souffrance d'un homme de bonne volonté font sans cesse rebondir un récit haletant. On en veut plus, et vite ! » A Nous paris

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Sélection d’avis du public

Chute d'une nation - Episode 1 : la petite phrase Le 23 janvier 2011 à 23h03

Enfin un spectacle qui nous interpelle :Texte intelligent, acteurs très impliqués dans leurs rôles, intrigue plus que d'actualité. Comment aborder la campagne électorale de 2012 après un tel déballage des dessous de la politique ?Vivement les prochains épisodes.....

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Chute d'une nation - Episode 1 : la petite phrase Le 23 janvier 2011 à 23h03

Enfin un spectacle qui nous interpelle :Texte intelligent, acteurs très impliqués dans leurs rôles, intrigue plus que d'actualité. Comment aborder la campagne électorale de 2012 après un tel déballage des dessous de la politique ?Vivement les prochains épisodes.....

Informations pratiques

Manufacture des Abbesses

7 rue Véron 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Montmartre Salle climatisée
  • Métro : Abbesses à 121 m, Pigalle à 263 m
  • Bus : Abbesses à 89 m, Pigalle à 214 m, Blanche à 281 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Manufacture des Abbesses
7 rue Véron 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 14 octobre 2012

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