Dimanche 8 avril 2018, représentation en audiodescription.
Christophe Rauck n’en finit pas d’explorer les relations amoureuses et la langue des sentiments avec l’acuité et la ferveur d’un homme de théâtre accompli. Amants magnifiques chez Marivaux ou couple racinien maudit, il retrouve son duo d’acteurs fétiches dans la forêt de Shakespeare pour une troisième aventure des corps et des cœurs.
Un duc exilé y vit en Robin des bois, un bouffon rustique rencontre un philosophe mélancolique tandis que les amours sont éprouvées par une Rosalinde déterminée, travestie en homme. Déguisements incongrus, comédie pastorale prête à tourner au tragique, musique baroque élisabéthaine et pop anglaise en sus, tous les ingrédients sont réunis pour transcender le simple jeu de la séduction et révéler une société et ses règles, où l’humain est aux premières loges, à l’épreuve du temps.
« une des comédies les plus mystérieuses et mélancoliques du grand Will, que met en scène avec grâce et finesse Christophe Rauck (...) : un bonheur de théâtre » Fabienne Darge, Le Monde, 16 avril 2018
« (…) Christophe Rauck a su tirer le suc de cette comédie où l’on trouve tant de réflexions à vocation universelle sur l’amour, qui est au coeur du propos, mais aussi sur la place de la femme, la vie, le temps qui passe, le pouvoir et quelques autres sujets annexes que Shakespeare traite à la manière qui est la sienne, sans avoir l’air d’y toucher, avec grâce et légèreté, sans pour autant altérer la gravité du propos. (…) Christophe Rauck mène cette sarabande sexuelle et textuelle avec maestria. Il y a du Purcell dans l’air, mais aussi les Beatles et des airs disco. On s’échange les micros comme on change de sexe. On occupe l’espace comme des joueurs de foot sur un terrain. On rêve, on rit, on pleure, on donne à réfléchir et on enthousiasme le public (...) » Jack Dion, Marianne, 5 avril 2018
« Drôlerie, et grâce aussi. » Jean-Luc Porquet, le Canard enchaîné, 4 avril 2018
« Christophe Rauck orchestre avec gourmandise cette fantaisie amoureuse (en épurant un peu le texte) au rythme d'airs de Purcell, mais aussi des Beatles (« Because ») superbement chantés, sans oublier une petite échappée disco (« When the Rain Begins to Fall »)… Le jeu burlesque, mix de grâce élisabéthaine et de gouaille hip-hop, cultivé par Cécile Garcia Fogel (irrésistible Rosalinde) et Maud Le Grévellec (délicieuse Célia) fait merveille. Et que dire de la « battle de ouf » de Pierre et Jacques : Alain Trétout et John Arnold rivalisent de malice et de drôlerie. Le happy end final est un modèle de farce poétique et surréaliste, qui rend la pièce de Shakespeare étonnamment moderne. » Les Echos, 2 avril 2018
« Le metteur en scène Christophe Rauck a saisi l'esprit de cette comédie (...) Entre chants baroques (bravo à Luanda Siqueira !) et choeurs contemporains, le tempo ici va bon train. Et nous charme... et nous plaît !» Télérama Sortir, 28 mars 2018
« (…) La mise en scène de Christophe Rauck ne se contente pas de suivre à la lettre les méandres qu'offre la pièce. Encore moins dè les illustrer. Elle les sublime, laissant entendre, au-delà de la comédie et du marivaudage, un discours qui prend presque des allures de manifeste féministe (…) Un spectacle où le merveilleux plane à chaque instant. Où les femmes ne comptent pas pour du beurre (…) » Marie-José Sirach, L’Humanité, 26 mars 2018
« Si le conte repose pour l’essentiel sur le travestissement de Rosalinde en Ganymède, Christophe Rauk (...) déploie suffisamment de verve pour planter une forêt ombreuse sur la scène. Y sont tapis, outre plusieurs cervidés naturalisés, des acteurs (Cécile Garcia Fogel, Pierre-François Garel, John Arnold, Jean-Claude Durand...) pas du tout empaillés. " As You Like It " : on like. » L'Obs, 22 mars 2018
« Poésie, magie théâtrale, prouesses d'acteurs... il y a de quoi trouver, dans ce spectacle, tout ce qu'il nous plaît. » Télérama, 27 janvier 2018
« Joyeuse ode à la liberté des femmes au Théâtre du Nord L'ode à la liberté féminine et à l'amour déluré de Comme il vous plaira, comédie de Shakespeare (...), est mise en scène avec une sobriété évocatrice par Christophe Rauck, qui refuse toute actualisation tape-à-l'oeil. » Libération, 13 janvier 2018
« La distribution est d'une grande justesse, la tragédienne Cécile Garcia-Fogel, épatante dans un registre comique qu'on ne lui connaissait pas. Un remarquable travail sur les lumières, le chant a capella et le son magnifient cette oeuvre qui prend un ton résolument contemporain. » La Vie, 1 mars 2018
« La pièce s'aventure bien au-delà de sa trame fictive, et c'est cette profondeur que le talent de Christophe Rauck parvient à nous montrer avec une intelligence dramatique aiguisée (...) Une mise en scène réjouissante et maîtrisée qui, au-delà de la fable, célèbre la juste distance du théâtre. » La Terrasse, 20 février 2018
« La troupe de comédiens s'en donne à coeur joie avec cette partition enlevée, rythmée par des passages chantés mixant joyeusement Henry Purcell et les Beatles. Mené tambour battant, le spectacle s'appuie sur tous les registres de la comédie (...) » Les Trois coups, 6 février 2018
« Retrouvant l'état de grâce de ses derniers spectacles (...) Christophe Rauck signe une mise en scène enchanteresse de Comme il vous plaira (...) Il relève le défi et le gagne haut la main au fil d'une mise en scène à l'architecture époustouflante (…) Le rythme est vif, le spectateur tenu en haleine. » La Croix, 29 janvier 2018
« (...) Christophe Rauck fait preuve d'une liberté d'écriture scénique qui épouse le plaisir palpable qu'a dû avoir Shakespeare à écrire Comme il vous plaira, pour son plaisir et pour le nôtre. » Mediapart, 24 janvier 2018
« Christophe Rauck s'oppose aux mises en scènes modernisantes et clinquantes (...) Il ne s'interdit pas complètement les signes contemporains, pourvu qu'ils soient le strict véhicule de l'esprit originel de la pièce. » AFP, 13 janvier 2018
« Les comédiens sont vraiment extraordinaires. Les chants a capella nous transpercent. » www.critiquetheatreclau.com 3 avril 2018
« Christophe Rauck réussit une belle prouesse (...) Dans la mise en scène à la fluidité maîtrisée de Christophe Rauck, (...) les comédiens s'épanouissent dans cette célébration du théâtre et des jeux - et du jeu - de l'amour. Pour le plaisir et le bonheur d'un public subjugué. » Froggy's Delight 3 avril 2018
« Du beau théâtre, esthétique et vivant (…) Christophe Rauck mélange subtilement les tonalités entre scènes poétiques et scènes de comédie (…) Le metteur en scène joue sur les ambiances. (…) le jeu des acteurs dont certains nous signalent qu’on est bien au théâtre, en particulier le jeu incroyable de Cécile Garcia Fogel, qui exaspère les mouvements étrangement mécaniques, saccadés comme ceux d’une poupée articulée et pourtant d’une vérité stupéfiante ; effet augmenté par sa voix et son débit singulier, entre tragédie et nouvelle vague. Soulignons aussi la place de la musique car rares sont les metteurs en scène qui savent l’utiliser, surtout quand le parti-pris illustratif est à ce point structurant et loin du pléonasme. (…) Les belles voix des chanteurs, professionnels (…) ou pas, ajoutent à l’enchantement. » Corinne Denailles, Web théâtre
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.