Diagnostic

du 7 au 8 novembre 2008

Diagnostic

Comment un apprenti médecin préoccupé par sa future carte de visite et confronté à un patient un peu particulier trouve la foi médicale et la perd en une seule et même nuit. Un texte délirant que Daniel Pennac a mis entre les mains de Jean-Claude Cotillard. Dans un décor truffé d’effets spéciaux, dans une mise en scène inspirée à la fois de la BD et du hard rock, le virtuose du jeu d’images, des bruitages et du théâtre gestuel, nous offre un spectacle d’actualité, désopilant, au coeur de la réalité.
  • Naissance et mort d’un caducée

Diagnostic (Ancien malade des hôpitaux de Paris) est une nouvelle de Daniel Pennac, qui raconte comment un apprenti médecin (Gérard Galvan) préoccupé par sa future carte de visite et confronté à un patient un peu particulier trouve la foi médicale et la perd en une seule et même nuit. Naissance et mort d’un caducée ! Nous suivrons donc les péripéties du futur docteur Galvan, victime d'un étrange malade qui met en état d'alerte les uns après les autres les différents services de l'hôpital.

Un texte délirant que Daniel Pennac a mis entre les mains de Jean-Claude Cotillard, spécialiste du genre. Dans un décor truffé d’effets spéciaux, dans une mise en scène inspirée à la fois de la BD et du hard rock, le virtuose du jeu d’images, des bruitages délirants et du théâtre gestuel, nous offre un spectacle d’actualité, désopilant, au coeur de la réalité.

  • La rencontre Pennac – Cotillard

En 2002, ce texte Diagnostic me traverse l’esprit. Je le couche aussitôt sur la page. C’est le long monologue d'un apprenti médecin (Gérard Galvan) qui, confronté à un patient un peu particulier, trouve la foi médicale et la perd en une seule et même nuit. Naissance et mort d'un caducée, donc. À l’origine cela s’intitulait Ancien malade des hôpitaux de Paris. Après y avoir mis le point final, je le lis à des amis et réalise qu’il s’agit d’un genre hybride : une pantomime verbale. Chaque phrase y est un geste. Je me prends aussi sec à rêver de Jean-Claude Cotillard. Que Cotillard s’empare de la chose et en fasse ce que bon lui semble.

Pourquoi Cotillard ? Parce que quelques années plus tôt « en » Avignon, j’ai vu cinq fois de suite une pantomime intitulée La vie en rose créée et montée par ledit Cotillard et sa bande de cinglés. Je n’en suis toujours pas revenu. Cette « vie en rose » résumait, sans un mot, une de ces vies de familles qui se noient ordinairement dans le discours. Sans un mot ! Un océan de reproches, d’exaspération, de préjugés, d’aigreur, de verbiage obsessionnel, une intarissable rancoeur familiale, sans un mot. Bref, Cotillard était mon homme. Il allait donner geste à mon monologue. Lui et pas un autre. Encore fallait-il que je fasse sa connaissance. J’ai fait sa connaissance. Que je le convainque. Je l’ai convaincu. Que je le supplie de jouer le rôle de Galvan. Je l’ai supplié. Que je lui foute la paix. Je lui ai foutu la paix. En sorte que j’arriverai vierge à la première du spectacle, sans rien savoir de ce que l’ami Cotillard aura fait de Gérard Galvan.

Daniel Pennac

Daniel Pennac me faisait rire (ses bouquins étaient chez moi des livres de chevet pour toute la famille) et il ne le savait pas. Il venait voir mes spectacles qui le faisaient rire et je ne le savais pas. La rencontre devenait urgente. Elle eu lieu par un de ces hasards-qui- n’existent- pas dans une rue d’Avignon. Plus tard, un jour, j’ai eu en main cette nouvelle délirante Ancien malade des hôpitaux de Paris rebaptisée : Diagnostic. Pennac pensait que je pourrais la porter à la scène. Bonne idée ! Allons-y ! Et sous l’amicale pression de l’auteur, il fut décidé également que je jouerais le rôle du docteur Galvan. Avec mon complice Alan Boone à la mise en scène, l’aventure était lancée.

Peut-on encore se moquer de la médecine et des médecins ? "Depuis Molière, la médecine a-t-elle vraiment évolué ? Dans la technique, c’est sûr, mais peut-être pas dans le comportement des membres de sa corporation. A l’heure où nous manquons de médecins dans les campagnes, Daniel Pennac s’attaque aux "spécialistes", aux mécaniciens du corps, aux hyper techniciens de telle ou telle partie précise de notre anatomie. C’est une nouvelle version du malade imaginaire, différente, car le malade en question est beaucoup plus pervers. Il teste le corps médical. Comme aurait pu le faire une association de consommateurs, Daniel Pennac invente le test comparatif de l’égo des mandarins.

Jean-Claude Cotillard

Sélection d’avis du public

Diagnostic Le 24 novembre 2008 à 22h41

Avant d'aller voir cette pièce, je n'avais aucune idée de quoi il en retournait car j'y suis allée à l'aveuglette ! J'ai apprécié la pièce pour l'énergie de l'acteur principal et sa capacité à nous immerger dans le monde médical avec dérision.

Diagnostic Le 22 novembre 2008 à 15h52

REMARQUABLE LA PERFORMANCE DE JEAN CLAUDE COTILLARD DANS CE ROLE (docteur Galvan)DU DEBUT A LA FIN. ENFIN UN AUTEUR OSE BOUSCULER LA MEDECINE DEPUIS MOLIERE. MERCI DANIEL PENNAC AINSI QUE TOUTE L EQUIPE

Diagnostic Le 20 novembre 2008 à 09h44

Une pièce surprenante, une mise en scène parfaite, des comédiens qui font vivre ce monologue, nous tenant en haleine du début jusqu'à la fin. C'était un pari difficile et c'est très réussi. J'ai adoré.

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Diagnostic Le 24 novembre 2008 à 22h41

Avant d'aller voir cette pièce, je n'avais aucune idée de quoi il en retournait car j'y suis allée à l'aveuglette ! J'ai apprécié la pièce pour l'énergie de l'acteur principal et sa capacité à nous immerger dans le monde médical avec dérision.

Diagnostic Le 22 novembre 2008 à 15h52

REMARQUABLE LA PERFORMANCE DE JEAN CLAUDE COTILLARD DANS CE ROLE (docteur Galvan)DU DEBUT A LA FIN. ENFIN UN AUTEUR OSE BOUSCULER LA MEDECINE DEPUIS MOLIERE. MERCI DANIEL PENNAC AINSI QUE TOUTE L EQUIPE

Diagnostic Le 20 novembre 2008 à 09h44

Une pièce surprenante, une mise en scène parfaite, des comédiens qui font vivre ce monologue, nous tenant en haleine du début jusqu'à la fin. C'était un pari difficile et c'est très réussi. J'ai adoré.

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Parvis des Arts 94140 Alfortville

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Spectacle terminé depuis le samedi 8 novembre 2008

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