"Roses rouges, symbole de la passion... Roses blanches, symbole de la chasteté."
Dans un style de comédie musicale, Matthias Langhoff réunit théâtre, danse et musique pour nous parler, avec les mots de Federico García Lorca, de fleurs, d’amour et de musique, pour ne laisser place qu’à un amour blessé.
À Grenade, Doña Rosita l’amoureuse accepte de laisser partir son jeune fiancé en Argentine et attend son retour en chantant son amour. Quand enfin elle s’éveille, elle se rend compte que sa vie est passée. La fiancée du premier acte est devenue une vieille fille. C'est une histoire très belle et très simple où l'action n'est pas le sujet principal : le temps qui passe. Le temps irréparable est le personnage principal de cette pièce. Doña Rosita a beau être passionnée, sa vie est aussi vide que la maison où elle habite. Lorca disait de sa pièce qu'elle était « un poème pour familles et rien d'autre ».
Dans ce langage des fleurs dont il a fait le sous-titre de sa pièce, García Lorca dit raconter ici « le drame de la bigoterie espagnole, du désir de jouir que les femmes doivent refouler par force au plus profond de leur corps enfiévré. »
Texte publié aux éditions de l'Arche.
« Sur plus d'un plan, Doña Rosita est une pièce intéressante, bien qu'une lecture futile la fasse paraître assez lointaine : nous sommes à Grenade, à la fin du XIXème siècle, une fiancée qui attend désespérement son fiancé ne semble pas être un destin qui nous serait familier. En même temps, la pièce a bien un secret, car l'histoire de Rosita dépasse de loin la "simple" affaire d'un amour déçu.
Elle dégage en effet deux perspectives : l'une individuelle et l'autre politique. La perspective politique réside dans la conscience moderne du temps, reflétant la fracture entre la réalité vécue (ici le désir ardent de Rosita) et l'horizon d'attente (le retour du fiancé). Les Lumières et la science mmoderne nous ont montré le chemin vers cette dichotomie, engendrant, en l'occurence, amertume et frustration. Au moment où Lorca écrivait l'histoire de Rosiat, un sorcier chamarré prétendait guérie les deux maux : le fascisme.
Mais l'autre perspective, celle-ci biographique, complète bien cet aspect politique. Depuis sa plus tendre jeunesse, Lorca explore le sentiment d'abandon, de répression provinciale toujours présente chez lui. A 37 ans, lorsque les franquistes l'assassinent, sans procès, dans une carrière près de Grenade, l'amour épanoui, il ne l'a pas connu. Il aura attendu, lui aussi, toute sa vie. Cette Emma bovary qu'il plain, il l'a bien comprise.
Matthias Langhoff, propos recueillis par Béatrice Barou, novembre 2005
J'ai vu le spectacle trois fois. C'est un des plus beaux spectacles qu'il m'ait été donné de voir ! Ce sont effectivement "des acteurs qui chantent et non pas des chanteurs qui jouent". Le décor est kitch mais toute l'esthétique du spectacle, il y a un réel travail autour du kitch et c'est très réussi ! J'étais au deuxième balcon du Théâtre National de Strasbourg et j'ai tout suivi sans aucun problème. pesez un peu vos mots, s'il vous plaît, avant de tout détruire sans grande conaissance de cause, j'en ai bien l'impression. Et si ça vous fait mal au coeur de vous imaginer le prix des décors, songez à ceux de l'opéra ou songez à l'accélérateur de particules qui vient d'être inauguré par J. Chirac et dites moi au nom de quoi ce batîment est plus légitime que le théâtre de M. Langhoff ?
On a eu la chance de rencontrer Emmanuelle Wion, celle qui interprete Rosita. Langhoff n'a pas insisté sur la qualité du chant, quand n'importe qui chante, il n'est pas censé bien chanter mais chanter. Ici les manola et Rosita chantaient comme au quotidien...Le décor est lourd, mais il faut remarquer que chaque détail est une empreinte de chaque personnage. Ainsi, les roses sont une métaphore de la vie de Rosita, sont la vie de l'oncle. La façade de voiture est le detail qui montre cele du jeune homme et ainsi de suite... Ceux qui parlent pas assez fort , c'est dans leur jeu, les phrases inaudibles ne sont pas importantes pour la qualité du spectacle. Cela dit je n'ai vraiment pas apprécié au premier abord, il a fallu attendre la rencontre avec la comédienne pour que je me rende compote de la richesse du spectacle.
Hélas, malgré les efforts de recherche (chants, danses, décor), l'ennui est là. Le thème de la pièce : une jeune fille qui attend un fiancé n'est plus d'actualité, qui va s'intéresser à un tel sujet ? La qualité des chants et danses est approximative, le décor est recherché mais pour quoi faire ? La tante surjoue, elle est fatigante à écouter, la servante a de l'abbattage, l'oncle et le professeur jouent bien, un spectacle inégal, beaucoup trop long (première partie : 1h30, entr'acte puis 2° partie d'une heure au moins) d'où lémotion est absente. Décidément aller au théâtre devient une épreuve.
tout d'abord, au niveau vocal, il est vrai que la justesse n'est pas toujours de mise, mais, étant chanteuse, je sais pertinemment qu'il est fort peu évident d'assurer un juste timbre de voix quand les comédiens se lancent dans des danses etc... pour bien chanter il faut posséder de solides appuis, or ce n'était pas leur cas, c'est pourquoi je loue leur courage, ils ont fait comme tout un chacun orait fait donc renseignez vous sur les domaines que vous critiquez si sûrement...ensuite, ce n'est pas parce que le décor ne vous plaît pas qu'il est affreux: chacun ses goûts. si le décor était chargé, a vous d'en tirer les conclusions d'interprétation qui s'imposent et de réfléchir au pourquoi?(au théâtre, rien n'est a la légère). enfin, je tiens a vous signaler qu'il n'y a pas d'age pour être atteint de surdité... devant faire un compte rendu de cette pièce, je ne m'étendrai pas sur le sujet mais la réflexion qui s'impose est flagrante et urgente: le temps passe...
J'ai vu le spectacle trois fois. C'est un des plus beaux spectacles qu'il m'ait été donné de voir ! Ce sont effectivement "des acteurs qui chantent et non pas des chanteurs qui jouent". Le décor est kitch mais toute l'esthétique du spectacle, il y a un réel travail autour du kitch et c'est très réussi ! J'étais au deuxième balcon du Théâtre National de Strasbourg et j'ai tout suivi sans aucun problème. pesez un peu vos mots, s'il vous plaît, avant de tout détruire sans grande conaissance de cause, j'en ai bien l'impression. Et si ça vous fait mal au coeur de vous imaginer le prix des décors, songez à ceux de l'opéra ou songez à l'accélérateur de particules qui vient d'être inauguré par J. Chirac et dites moi au nom de quoi ce batîment est plus légitime que le théâtre de M. Langhoff ?
On a eu la chance de rencontrer Emmanuelle Wion, celle qui interprete Rosita. Langhoff n'a pas insisté sur la qualité du chant, quand n'importe qui chante, il n'est pas censé bien chanter mais chanter. Ici les manola et Rosita chantaient comme au quotidien...Le décor est lourd, mais il faut remarquer que chaque détail est une empreinte de chaque personnage. Ainsi, les roses sont une métaphore de la vie de Rosita, sont la vie de l'oncle. La façade de voiture est le detail qui montre cele du jeune homme et ainsi de suite... Ceux qui parlent pas assez fort , c'est dans leur jeu, les phrases inaudibles ne sont pas importantes pour la qualité du spectacle. Cela dit je n'ai vraiment pas apprécié au premier abord, il a fallu attendre la rencontre avec la comédienne pour que je me rende compote de la richesse du spectacle.
Hélas, malgré les efforts de recherche (chants, danses, décor), l'ennui est là. Le thème de la pièce : une jeune fille qui attend un fiancé n'est plus d'actualité, qui va s'intéresser à un tel sujet ? La qualité des chants et danses est approximative, le décor est recherché mais pour quoi faire ? La tante surjoue, elle est fatigante à écouter, la servante a de l'abbattage, l'oncle et le professeur jouent bien, un spectacle inégal, beaucoup trop long (première partie : 1h30, entr'acte puis 2° partie d'une heure au moins) d'où lémotion est absente. Décidément aller au théâtre devient une épreuve.
tout d'abord, au niveau vocal, il est vrai que la justesse n'est pas toujours de mise, mais, étant chanteuse, je sais pertinemment qu'il est fort peu évident d'assurer un juste timbre de voix quand les comédiens se lancent dans des danses etc... pour bien chanter il faut posséder de solides appuis, or ce n'était pas leur cas, c'est pourquoi je loue leur courage, ils ont fait comme tout un chacun orait fait donc renseignez vous sur les domaines que vous critiquez si sûrement...ensuite, ce n'est pas parce que le décor ne vous plaît pas qu'il est affreux: chacun ses goûts. si le décor était chargé, a vous d'en tirer les conclusions d'interprétation qui s'imposent et de réfléchir au pourquoi?(au théâtre, rien n'est a la légère). enfin, je tiens a vous signaler qu'il n'y a pas d'age pour être atteint de surdité... devant faire un compte rendu de cette pièce, je ne m'étendrai pas sur le sujet mais la réflexion qui s'impose est flagrante et urgente: le temps passe...
Le décor est kitch et cher. Cela fait mal au coeur. Or, les acteurs sont bons, et la pièce profonde et poétique. La mise en scène est très réussite.
Cette pièce est très belle: profonde, poétique. Les acteurs sont bons. C'est des acteurs qui chantent, pas de chanteurs qui jouent. C'est vrai, mais n'y vois pas le problème. En ce qui concerne le décor. Il est trop fastueux et ça fait mal au coeur de penser à l'argent que ça coute. C'est kitch, un peu moche au début, mais tout cela est dépassé par la pièce. La mise en scène est réussite. La pièce touche, fait rêver, pleurer. J'étais dans les premiers rangs, donc ne peux pas vous répondre au dernier point. Miquelino
Catastrophique ! Est-ce que le metteur en scène est sourd pour ne pas s'être rendu compe que la plupart de ses acteurs ne savaient pas chanter ??? est-ce que le metteur en scène est aveugle pour ne pas s'être rendu compte que son décor est affreux ?? Et pourquoi mettre tant de chichi et de complications (décors, accessoires) inutiles dans cette fadaise ??? Au secours !!! PS : que les acteurs parlent + fort et articulent... à moins qu'ils ne souhaitent délibérement ne jouer que pour les 5 premiers rangs
4, place du Général de Gaulle 59026 Lille