Et même si je me perds...

du 21 au 22 novembre 2014

Et même si je me perds...

Et même si je me perds... est un voyage dans l’incons­cient de Michiru Suzuki, une jeune tren­te­naire de Tôkyô. Au fil de ses ren­contres imaginai­res avec ses parents, la sœur qu’elle n’a pas eue, son ex petit ami, etc., se des­si­nent son mal être, ses regrets et ses espoirs. En péné­trant dans le cer­veau de cette femme déso­rien­tée, Shiro Maeda explore le malaise de toute une géné­ra­tion de Japonais qui pei­nent à trou­ver leurs repè­res dans les gran­des villes.

Et même si je me perds... est un voyage dans l’incons­cient de Michiru Suzuki, une jeune tren­te­naire de Tôkyô. Au fil de ses ren­contres ima­gi­nai­res avec ses parents, la sœur qu’elle n’a pas eue, son ex petit ami, etc., se des­si­nent son mal être, ses regrets et ses espoirs. En péné­trant dans le cer­veau de cette femme déso­rien­tée, Shiro Maeda explore le malaise de toute une géné­ra­tion de Japonais qui pei­nent à trou­ver leurs repè­res dans les gran­des villes.

Dans cette pièce par­ti­cu­liè­re­ment remar­quée au Festival Tokyo en 2010, Maeda prend une fois de plus pour héros des gens ordi­nai­res sur les­quels il pose un regard plein de ten­dresse. Cet auteur, met­teur en scène et roman­cier qui a reçu le pres­ti­gieux prix Kunio Kishida en 2008 et le prix Yukio Mishima en 2009 affec­tionne les situa­tions sur­réa­lis­tes et les scènes à l’humour décalé. Avec pour tout décor quel­ques chai­ses et un lit, il réus­sit à nous plon­ger dans un uni­vers étrangement oni­ri­que, reflet de son ima­gi­na­tion sans bornes. Invité avec Suteru Tabi au Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles et au Festival d’Automne à Paris, il revient à la MCJP avec cette pièce où l’on décou­vre qu’il est par­fois bon de se perdre.

  • Propos de l'auteur

« Quand j’écrivais « Et même si je me perds… », j’étais dans l’embarras. J’étais en effet devenu trop habile dans l’écriture de pièces de théâtre. A l’époque où cette tâche m’était encore pénible, je parvenais à écrire si je ne pensais plus à rien, comme si j’avais perdu mon chemin. Mais lorsqu’on commence à bien écrire, cela n’est plus possible. Quand on déménage dans un nouveau quartier, une fois qu’il nous est devenu familier, ne finit-on pas par toujours emprunter le même chemin ? Ne plus se perdre fait gagner du temps. Mais cela m’est désagréable, c’est comme si des choses se rétrécissaient.

Des choses dont on avait la certitude, à propos de soi, de son passé, etc…Ces choses, peut-être qu’on ne les connait pas autant qu’on le croit, qu’elles sont plus vagues, incertaines. Voilà, c’est une pièce comme ça que j’ai écrite. »

Shiro Maeda

  • Critique Presse

« Ce qui m’a le plus impressionné est la scène où Michiru rencontre, dans sa rêverie, un être géant dont le haut du corps est constitué par sa mère, et le bas par son père. Ce personnage suggère la place importante que les parents occupent dans la vie d’une femme ordinaire d’une trentaine d’années, ainsi que la pression excessive qu’ils mettent sur elle. C’est ainsi que Shiro Maeda dépeint, en le déformant, ce qui se trouve dans l’inconscient. « Qu’a-t-on envie de faire ? Qu’est-ce qui nous déçoit ? » Les regrets sur le passé, l’angoisse de l’avenir, tout ce qui tracasse chacun de nous … Tout cela, ainsi que la perte de repères qui peut en naître, Shiro Maeda a su brillamment l’exprimer à travers un personnage féminin. »

Quotidien Nikkei, Anna Tsutsui, critique

Sélection d’avis du public

et même si je me perds Le 23 novembre 2014 à 17h45

excellent

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et même si je me perds Le 23 novembre 2014 à 17h45

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Spectacle terminé depuis le samedi 22 novembre 2014

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