Trilogie composée des pièces Face au mur, Tout va mieux et Ciel bleu ciel
Ces trois pièces courtes nous entraînent dans les dédales d'un inquiétant univers urbain. Après un travail de mise en espace sur les pièces Face au mur et Tout va mieux, Hubert Colas commande à Martin Crimp un troisième texte : Ciel bleu ciel, pour former une trilogie.
Cela part de rien. Il y a des êtres. Ils sont simplement là. Attendent-ils ou bien savent-ils quelque chose ? Quelque chose qu’ils vont nous révéler, nous apprendre, parce qu’ils sont là, devant nous, sans être des personnages.
Il faut quatre acteurs, nous dit l’auteur, 1 2 3 4. Ils viennent face à nous avec des mots simples mais très vite saisissants. Un reflet du monde nous parvient. ce qu’ils disent, ce qu’ils décrivent, est comme là sous nos yeux, une mémoire vivante de ce qui nous entoure dans les sociétés occidentales. le calme, semble-t-il… Et puis, tout à côté, ou peut-être même chez nous, tout vacille. L’effroyable au milieu du calme, du banal, arrive et nous frappe ou frappe des innocents, nos proches.
Il nous vient alors des images, on se souvient des actes commis dans des lieux publics, une mairie, une classe d’école comme dans Face au mur où l’effroi et la violence entrent dans cette banale salle d’école et sèment la terreur. C’est chez nous, dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos maisons, que la terreur peut entrer à tout moment. « à l’abri de rien » pourrait être le sous-titre de ces trois pièces courtes…
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010