Edito
Calendrier
Détail des spectacles
Faits d’hiver - danses d’auteurs, est un festival de danse contemporaine. Pour sa sixième édition et pour sa première collaboration avec l’Artistic Athévains, Faits d’hiver propose un lien intime avec la danse : solos en petit comité. Au plus proche des artistes et du mouvement, les solos sont à la fois des confidences et des lieux de recherche privilégiés, un subtil mélange de chuchotements et de parti pris osés.
Les mercredis 14 et 21 à 18h00, création d’une conférence dansée, commande à une interprète remarquable, Brigitte Asselineau, afin de comprendre comment elle conçoit son métier.
Pendant deux semaines consécutives entre le 14 et 22 janvier, les mercredis à 19h00 et jeudis à 13h00 six solos féminins. La première semaine en compagnie de Heddy Maalem, Sophiatou Kossoko et Anja Hempel, puis la deuxième semaine en présence des chorégraphes Cécile Loyer, Maïté Fossen et Nieke Swennen.
Nous proposons à nos spectateurs de partager avec l’équipe du festival un buffet composé de ce que chacun aura apporté : sucré, salé ou épicé, alcoolisé, pétillant ou fruité, amenez-nous ce que vous aimez… et dites-le nous en réservant !
14 janvier 2004 à 18h00 : Brigitte Asselineau - Mon sujet,
conférence dansée
14 janvier 2004 à 19h00 : Heddy Maalem / Sophiatou Kossoko /Anja
Hempel
15 janvier 2004 à 13h00 : Heddy Maalem / Sophiatou Kossoko /Anja Hempel
21 janvier 2004 à 18h00 : Brigitte Asselineau - Mon sujet,
conférence dansée
21 janvier 2004 à 19h00 : Cécile Loyer /Maïté Fossen / Nieke Swennen
22 janvier 2004 à 13h00 : Cécile Loyer /Maïté Fossen / Nieke Swennen
Heddy Maalem - Un petit moment de faiblesse
Chorégraphie : Heddy Maalem. Interprétation : Aline Azcoaga. Musique : Henryk Gorecki
Quelques minutes d’interrogation, d’hésitation. Ou comment la suspension relance et frotte les êtres. Un parfait petit moment.
Sophiatou Kossoko - Jajko II
Chorégraphie, interprétation : Sophiatou Kossoko. Scénario et vidéo : Maciej Fiszer. Musique : Bertrand Gauguet
Comment laisser échapper les choses que l’on nous impose ou que l’on s’impose ? Comment s’en débarrasser, aller vers l’effacement, la perte, l’abandon ? Jajko II est une adresse au rebond crucial de la liberté.
Anja Hempel - Widergang
Chorégraphie, interprétation : Anja Hempel. Musique : Whitehouse, Rammstein, Masterslave Relationship, H.F. Thiéfaine, J.P. Harvey, Morton Feldman, Three Voices for Joan la barbara. Texte : extraits de La Tempête, Shakespeare.
Un étrange journal dansé qui peu à peu s’impose et vous envahit. Chaque instant devient essentiel et matière à la confidence. Se construit alors un monde traversé de monstre petits et de grands détails.
Cécile Loyer - Détail
Chorégraphie et interprétation : Cécile Loyer. Assistant lumière : J. B. Bernardet Ariztia
L’imperceptible agit et modifie soudainement l’espace. La présence de Cécile Loyer, à pas de loup, vous gagne. Ses murmures retentissent dans votre tête. Et vous danser avec elle.
Maïté Fossen - L’entrée
Chorégraphie : Maïté Fossen. Interprètation : Agnès Dufour. Texte : extraits du poème de Pierre-Albert Jourdan L’entrée dans le jardin (ed. Bouchard). Voix off : Sylvie Boutley. Musique : Alain Lithaud. Costume : Alain Chiglien. Lumières : Jean-Noel Launay.
Comme un fil dévidé doucement, la danse se propage élégamment au rythme du corps dansant, porté, habité de mots et de nature. C’est beau comme un déjeuner au soleil.
Nieke Swennen - L’autoportrait en bleu Silence
Recherche chorégraphique, réalisation et interprétation : Nieke Swennen. Co-réalisation : Daniel Rozier. Composition musicale : Christian Sebille. Conception lumière : Thierry Vareille
Sentir allégé par la lumière blanche et le dépouillement du lieu. Rester seul. Occuper le plus petit espace possible et y demeurer immobile. S’en remettre au silence.
Conférence dansée. Le corps interprète ou « le corps de la pensée ». Au-delà des analyses corporelles et fonctionnelles du geste dansé et des fondamentaux qui régissent le corps en mouvement, je tenterais d’allier « le geste à la parole » afin d’aborder quelques questions liées à ma propre notion de l’interprétation.
Qu’est-ce qui fait sens, pour soi, dans la proposition d’autrui ? Où et quoi puiser dans son propre vécu et son imaginaire ? Qu’en est-il de l’interprétation et de la subjectivité, de l’interprétation et de la nuance, de l’interprétation et de la traduction ?
L’interprète ou l’hypothèse d’un troisième corps. Un précipité organique, une alchimie mystérieuse unit chorégraphe et interprète dans l’attente d’un autre corps, probablement celui de la danse (celui du corps dansant). Etre un peu plus ou un peu moins que soi, dans l’espoir que la danse opérera le glissement de la peau.
45 rue Richard Lenoir 75011 Paris