Graves épouses animaux frivoles

Assignée à résidence dans sa propre demeure, naguère somptueuse, mais à présent ravagée par un mystérieux changement dont l’impact destructeur continue de se faire sentir, la comtesse Strassa se trouve désormais soumise à l’autorité de ceux qui, il y a peu encore, étaient ses serviteurs.

La question posée par la nouvelle conjoncture n’est pas celle du renversement des rapports de pouvoir – c’est fait – mais celle de leur dépassement, c’est-à-dire de l’appropriation de l’autre, du corps de l’autre, que Howard Barker formule en termes crûment érotiques : ce qui est exigé de Strassa, c’est qu’elle consente à être possédée par le mari de son ancienne servante.

Spectacle en anglais surtitré en français.